Confessions d'un banquier pourri : mon commentaire refusé par amazon !
Confessions d’un banquier pourri.
Mon commentaire a été refusé par amazon, alors je le mets ici. Notez bien que mon second commentaire sur le site Amazon a été validé, avec une réponse toujours extraordinairement complète et sympathique du service clientèle lorsque j’ai demandé pourquoi le premier commentaire n’avait pas été accepté. Amazon est vraiment, vraiment, et je pèse mes mots, parfait sur le plan du service clientèle : retour s.a.v. irréprochable, et si on est pas content parce que c’est la troisième fois que les livreurs déposent le colis massacré (c’était mon cas), c’est amazon qui propose 20% de remise en plus du remboursement lors du retour des livres endommagés (alors qu’ils n’y sont pour rien, c’est La Poste les responsables (même si ces dernier stipulent clairement dans leurs conditions qu’il assurent une délivrance du colis mais qu’il n’assurent absolument pas l’état dans lequel le colis arrive)), bref, j’insiste : le service clientèle Amazon est simplement parfait.
Mon premier commentaire a été refusé tout simplement car trop « virulent ». Alors pour ne pas me faire attaquer en justice (on ne sait jamais par les temps qui courent), j’ai modifié et diminué mes propos, mais ils sont assez proche de l’original, et les voici :
Imaginez une petit journaliste véreux. Le genre de personne qui ne marche qu’avec un téléobjectif et qui n’a aucun scrupule à fouiller les poubelles des stars pour savoir ce qu’elles vont faire, ou ce qu’elles prévoient de faire. Appelons le « Fouineur ». Imaginez Fouineur qui cherche sur Internet des gens sur qui déblaterer toutes les méchancetés possibles et vraies. Il trouve un filon : la crise actuelle. Persuadé qu’il y a tout de même des gens qui se sont enrichis, il cherche sur Internet, encore et encore, et prend des notes : qui s’est apprauvri ? Qui s’est enrichi ? Comment cela a-t-il pu être possible ? Que fait notre président, contre lequel bon nombre de Français se retournent vu qu’il y a des changement qui ne sont pas positifs, fussent-ils inéluctables pour sortir de la crise, qui pourrait laisser planer des doutes ? Il note, il note, il note. Ah oui, Fouineur cherche aussi des références. Failles bancaires ? Fonctionnement des caisses communes ? De la Banque de France ? Etc. A la fin, Fouineur trouve que des gens en profitent. Il est aigri. Il a la haine. Il voit des gens avec le portefeuille plein à craquer, il a plein de notes, il a la haine contre ces gens là. De la jalousie ? Oui, assurément. Il veut se venger. Alors il se met dans la peau d’un banquier. Et il imagine un scénario complètement débile, qui ne tient pas une seconde et qui se termine d’une manière tellement grotesque que je n’en reviens toujours pas que des gens puissent imaginer une seule micro seconde que la personne qui a écrit cela est vraiment un banquier. C’est tellement énorme !
Les bons points :
– des faits véridiques ;
– tout s’enchaine logiquement ;
– des noms. Des chiffres. Des explications. On y voit plus clair sur certaines choses bien cachées.
Les mauvais points :
– l’auteur est un faux. Ne pensez surtout pas que c’est un banquier (quel banquier irait écrire un livre expliquant les détails d’un vol scandaleux que lui même a fait ?)
– la vulgarité : vous croyez un homme multimillionnaire capable d’insulter ses supérieurs ? Passons toutes les grossièretés qui trahissent clairement que le journaliste (oui, j’insiste : pas un banquier, ne soyons pas dupes) qui a écrit cela est aigri par la haute société et leurs pratiques malhonnêtes. Ce genre de pratiques qui sont acceptées tout simplement parce que c’est eux qui ont le pouvoir.
Bref, un livre pour s’instruire sur l’histoire cachée des riches qui se sont tout de même enrichis sur le dos de la crise alors que les travailleurs comme vous et moi n’en ont été qu’appauvris. On y apprend pas mal de choses, mais ce livre est réservé aux personnes suffisamment fines qui réussiront à éliminer certaines choses inutiles, et en garder la « substantifique moelle ».