Catégorie : développement

Tout ce qui concerne le développement en général, que ce soit des choses générales, ou des choses bien précises. Cela va de la gestion de projet à la recherche du fonctionnement de pointeurs en C.

The Gimp : mémo de la syntaxe Script-Fu

Script-Fu est le langage de script pour automatiser The Gimp. Voici un mémo pour ceux qui veulent faire rapidement du Script-Fu.

Résumé Script-Fu

  • Style d’écriture : notation Polonaise inversée : (+ 1 2) donnera 3
  • Tout est entre parenthèses. Même une fonction qui n’a pas de paramètres.
    Exemple de fonction qu’on appelle sans passer de paramètres : (gimp-image-list)
  • Tout s’écrit sous la forme :
    (f x1 . . . xn)
    Et f est une fonction, ou un mot-clé.
    Exemples de mots-clé : if, and, or, let, define, car
  • Le code (define <symbole> <expression>)
    sert à définir un <symbole> qui devient une variable globale.
    Un <symbole> peut être une fonction ;
  • Définition d’une fonction :
    (define (myfunc param1 . . . paramn) (corps de la fonction))
    Sachant que param1 . . . paramn sont les paramètres à passer à la fonction ;
  • Les constantes booléennes vrai / faux sont notées #t (=true) et #f (=false).
    Exemples :
    > (integer? (sqrt 2))
    #f
    > (integer? 4)
    #t
  • Exemple : (gimp-image-list)

NB : ce mémo est destiné à faire rapidement du Script-Fu. Rien de plus !

The Gimp : exemple simple Script-Fu

Detail pas à pas de la création d’un listing :

  • Decription de la fonction gimp-image-list :
    Cette fonction renvoie une liste :

    • premier élément = nombre d’images
    • ce qui suit = pointeurs sur les images
  • Code classique d’appel de la fonction :
    (gimp-image-list)
  • Assigner à imgs le tableau résultat de (gimp-image-list) :
    let (imgs (gimp-image-list) )
  • Si on veut immédiatement se resservir de la valeur de imgs, il faut utiliser let *
    Donc :
    let* (
    (imgs (gimp-image-list))
    )
  • Mettre le nombre d’images dans la variable nb-imgs :
    let* (
    (imgs (gimp-image-list))
    (nb-imgs (car imgs))
    )
  • Mettre le reste du tableau dans la variable img-array :
    let* (
    (imgs (gimp-image-list))
    (nb-imgs (car imgs))
    (img-array (cadr imgs))
    )

The Gimp et Script-fu : afficher tous les ordres disponibles

L’une des fonctions les plus intéressantes de The Gimp est la possibilité d’écrire des scripts afin d’automatiser les manipulations. Ces scripts sont écrit en langage « Script-Fu« .
Si vous avez un peu fait de Script-Fu, voilà une astuce pour afficher rapidement tous les ordres disponibles en Script-Fu pour The Gimp version 2.6.3.

  1. Allez dans le menu Script, choisissez « Script-Fu », et dans le sous-menu, choisissez : « console » : Script-Fu 01
  2. Une fenêtre de console s’ouvre. Cliquez sur le bouton « parcourir » : Script-Fu 02
  3. Et là vous avez le navigateur qui affiche tous les Script-Fu disponibles, vous pouvez en voir les sources et faire ce que vous voulez avec : Script-Fu 03
  4. Mais vous pouvez faire mieux : tapez « new » et ainsi vous aurez pratiquement tous les ordres « Script-Fu » qui servent à créer un nouvel objet : ainsi vous saurez quels sont tous les objets qu’il est possible de créer sous The Gimp :
    Script-Fu 04

Delphi : TClientDataSet, TDataSetProvider et TTable

Je développe en Delphi depuis plusieurs années et je me suis remis à la base de données il y a peu.

Donc je fais un petit mémo expliquant ce que j’ai compris, en espérant que cela fera gagner du temps à ceux qui n’y arrivent pas, et en sautant les étapes de l’aide Delphi, qui, quoique très précise et détaillée, aurait tendance dans un premier temps à plus nous embrouiller qu’autre chose.

Dans une application « orientée base de données », il faut tout d’abord afficher les données. Il y a les composants de données, qui commencent tous par TDB (TDBGrid, TDBEdit, TDBMemo etc.). On prend le composant, on le dépose sur la fiche. On a une « DBGrid1 » qui s’affiche.

Ensuite, il faut aller chercher les données qu’on veut afficher. Une « source de données ». En Anglais, un composant « TDataSource ». On prend le composant, on le pose sur la fiche, on initialise la propriété « DataSource » de notre « DBGrid1 » à « DataSource1 ».

Ensuite, ce composant « source de données » doit aller chercher les données quelque part. Mais où ? Eh bien chez un « serveur de données ». Pour cela il nous faut un objet appelé le client. Ça peut paraitre bizarre, mais on l’appelle « client » parce que c’est lui qui ira demander des informations à un serveur de données. C’est le client de données du serveur de données. Donc un client d’ensemble de données, en Anglais : « TClientDataSet ». On prend un composant « TClientDataSet », on le pose sur la fiche, et on initialise la propriété « DataSet » de « DataSource1 » à « ClientDataSet1 ».

Ce fameux Client, lui, doit donc se connecter à un serveur de données. C’est intéréssant dans la mesure ou ce fameux serveur peut être « hors » de l’application, sur un autre ordinateur, mais faisons simple : on va supposer que ce serveur est directement intégré à l’application. On utilise donc un composant fournisseur de données, en Anglais : « TDataSetProvider ». On prend un composant « TDataSetProvider », on le pose sur la fiche, et on initialise la propriété « ProviderName » de « ClientDataSet1 » à « DataSetProvider1 ».

On y est presque !

Il reste le côté purement physique, c’est à dire l’objet réel qui ira lire les informations. Nous allons prendre un objet TTable. (Il y a les objet TIBTable pour Interbase, TMyTable pour MySQL, TSQLTable pour dbExpress, bref, plein de tables dont on se sert de la même manière que TTable). On prend un composant « TTable, on le pose sur la fiche, et on initialise la propriété « DataSet » de « DataSetProvider1 » à « Table1 ».

Voilà l’image résultat :
Résultat Delphi TClientDataSet, TDataSetProvider, et TTable

Voilà le trajet des informations :

Lorsque la grille de données voudra lire des informations pour les afficher, la demande suivra ce trajet :

DBGrid1 => DataSource1 => ClientDataSet1 => DataSetProvider1 => Table1

et la Table ira lire les bonnes informations, et créera une réponse. La réponse fera le trajet inverse :

Table1 => DataSetProvider1 => ClientDataSet1 => DataSource1 => DBGrid1

L’intérêt d’avoir autant de composants c’est qu’on peut faire deux applications : le client qui affiche les données, et le serveur, qu’on peut mettre sur un autre ordinateur.

Il est possible de « couper » directement la route et de ne faire qu’un lien direct entre DataSource1 et Table1. (Le propriété DataSource1.DataSet = « Table1 »). Mais ce ne sera pas du tout évolutif. A éviter donc.

JavaFX : résoudre des problèmes sous NetBeans

Si jamais vous essayez de faire fonctionner l’exemple fourni ici et que rien ne marche, avec une erreur ressemblant à :

pakage javafx.ui does not exist

ou encore :

package javafx.ext.swing does not exist

C’est que vous n’avez probablement pas installé la dernière version de JavaFX.

Voici comment faire :

  1. vous allez chercher la toute dernière version ici ;
  2. vous dézippez le fichier archive ;
  3. dans Netbeans, vous désinstallez les plugins JavaFX (menu Tools/Plugins, onglet « Installed ») ;
  4. vous ré-installez la nouvelle version que vous venez d’unzipper : menu Tools/Plugins, onglet « Downloaded », cliquez sur le bouton « Add plugins ».

Librairie Apr : tutoriel 12

12. DSO (Dynamic Symbol Object)

Vous connaissez peut-être les objets partagés (so = shared object) ou les dlls (dll=dynamic link library). Grossièrement on peut dire que DSO est né du principe des so/dll. Mais on parle de dso (Dynamic Symbol Object) pour les différencier des librairies dynamiques so/dll.

Pour comprendre le fonctionnement des dso, il faut savoir comment fonctionne le link et le chargement. En général, lorsqu’on utilise des librairies dynamiques, on les « link » avec le programme principal lors de la compilation. ld(1) s’occupe de cela sur Unix. ld(1) est connu en tant qu’éditeur de lien. Comme ld(1) est habituellement appelé par le compilateur lui-même gcc(1) de façon implicite, peut-être n’avez-vous jamais entendu parler de ld(1). Au mieux avez-vous vu des messages problème de « link » lors de la compilation. Cela signifie que ld(1) n’arrive pas à résoudre certains symboles que vous utilisez dans votre programme. En cours d’exécution, ld.so(8) charge les librairies dynamiques. S’il n’y arrive pas, vous verrez des messages d’erreur de chargement. En résumé, le « link » est fait lors de la compilation, et le chargement est fait lors de l’exécution. Si vous voulez en savoir plus, il vous suffit de lire les manuels ld(1) et ld.so(8).

Grâce à dso, le link et le chargement sont faits lors de l’exécution. Quel est l’intérêt d’un tel mécanisme ? La raison se résume en deux mots : architecture plugin. La seule chose que nous ayons à faire lors de la compilation est de définir les interfaces (« noms symboliques » et la manière les appeler, les paramètres à leur donner, donc) des modules qu’il devra être possible de charger. Le programme charge les modules pendant son exécution, et s’en sert au travers d’interfaces. Les modules dynamiquement « téléchargeables » peuvent ainsi être développés par des programmeurs indépendants. Vous pourrez ainsi rendre votre programme très flexible et extensible.

Voyons voir dso-sample.c. Vous pouvez y voir deux chaines : « libm.so » et « pow ». En réalité, pow(3) est une fonction basique et, en temps normal, n’a pas besoin d’être appelée sous forme de dso, mais c’est simplement pour l’exemple.

Au début, on appelle apr_dso_load() et on lui donne le nom de la librairie : « libm.so ».

/* extrait de dso-sample.c, vérif. des erreurs omise */
const char fname[] = "libm.so";
    apr_dso_handle_t *dso_h;
    apr_dso_load(&dso_h, fname, mp);

Comme vous pouvez l’imaginer, si vous voulez programmer en donnant la possibilité aux autres de faire des plugins pour votre programme, vous devez faire en sorte d’avroi un fichier dans lequel il y a tous les noms des plugins à télécharger. On a déjà quelque chose qui tourne plutôt bien : les modules apache. Leurs noms sont spécifiés, en général, dans le fichier de configuration principal : le fichier « httpd.conf ».

Lorsque apr_dso_load() renvoie une erreur, c’est, la plupart du temps, parce qu’il ne trouve pas le fichier de la librairie dynamique. Le chemin de recherche pour les librairies dépend du système d’exploitation. Sur GNU/Linux, il dépend de la variable d’environnement LD_LIBRARY_PATH. Sur MS-Windows, il dépend de la variable d’environnement PATH. Après avoir un résultat de retour de apr_dso_load() réussi, on peut appeler apr_dso_sym().

Voici le prototype :

/* extrait de apr_dso.h */
APR_DECLARE(apr_status_t) apr_dso_sym(
    apr_dso_handle_sym_t *ressym,
    apr_dso_handle_t *handle,
    const char *symname);

On peut récupérer un objet par son nom via apr_dso_sym(). Le premier argument est un argument résultat. Le second argument est un handle dso, qu’on a avec apr_dso_open() expliqué précédemment. Le troisième argument est le nom du symbole.

Le code suivant est un extrait de dso-sample.c. Le nom du symbole est « pow » et on récupère un pointeur de fontion en tant qu’objet. Comme on connait l’interface de pow(3), il nous suffit de définir la fonction en tant que type : pow_fn_t.

/* extrait de dso-sample.c, vérif. des erreurs omise */
typedef double (*pow_fn_t)(double x, double y);
pow_fn_t pow_fn;

/* récupérer la fonction pow(3) de libm.so */
apr_dso_sym(
    (apr_dso_handle_sym_t*)&pow_fn,
    dso_h, "pow");

/* appeler pow(3) */
printf("%d ^ %d = %f\n", 2, 2, pow_fn(2, 2));

Si votre programme a des plugins, vous devrez définir des noms symboliques ainsi que leurs interfaces. Par la suite, les développeurs devront s’appuyer sur ces déclarations. Enfin, on appelle apr_dso_unload() pour libérer le module. Cela diminue ainsi la consommation mémoire.

Statistiques : de la pub de manière incroyable

C’est absolument impossible que quelqu’un soit tombé sur ma page en tapant l’un de ces termes :

  • (microsoft) and (idees or ideas or start-up)
  • (microsoft or windows or msn) and drm
  • bessemer venture partner shasta ventures catamount ventures

Voici, à mon avis, l’explication : plusieurs mecs ont fait des « faux » aspirateurs de site qui mettent un referer qui fait croire que leur origine vient d’un résultat d’une recherche sur google. Ainsi ils font passer leur pub sur les statistiques Internet. Aussi ingénieux que geek, non ?

Top 16 sur un total de 16 groupes de mots-clés
# Hits Mots-clés
1 4 15.38% faire le gros malin
2 4 15.38% olivier pons
3 2 7.69% %i64d unix
4 2 7.69% (microsoft) and (idees or ideas or start-up)
5 2 7.69% blog olivier pons immobilier
6 2 7.69% http://.olivier.pons.free.fr
7 1 3.85% (microsoft or windows or msn) and drm
8 1 3.85% bessemer venture partner shasta ventures catamount ventures
9 1 3.85% http://olivier.pons.free.fr/blog/geek/
10 1 3.85% php 5 tutorial
11 1 3.85% pons
12 1 3.85% pons olivier myspace
13 1 3.85% produit démonstrateur
14 1 3.85% site:.olivier.pons.free.fr
15 1 3.85% utimaco or bitlocker or ((efs or rms or drm or gestion de droit
16 1 3.85% zeemoz

Librairie Apr : tutoriels 10 et 11

10. Options de la ligne de commande

Pour les outils en ligne de commande (CLI, Command Line Interface), les options qu’on donne en ligne de commandes sont souvent utilisées. La librairie libapr met des fonctions à disposition qui facilitent grandement la gestion des options fournies en ligne de commande. Voici un extrat de getopt-sample.c.

/* extrait de getopt-sample.c */
static const apr_getopt_option_t opt_option[] = {
    /* énumération comme suit :
     * {opt. longue}, {opt. courte},
     * {flag "argument qui suit"}, {description} :
     */

    /* -i nomfichier or --in nomfichier : */
    { "in", 'i', TRUE, "fichier entrant" },

    /* -o nomfichier or --out nomfichier : */
    { "out", 'o', TRUE, "fichier sortant" },

    /* -h or --help : */
    { "help", 'h', FALSE, "voir l'aide" },

    /* sentinelle de fin : */
    { NULL, 0, 0, NULL },
};

En premier lieu, il faut fournir un tableau d’éléments apr_getopt_option_t. On l’appelle (ici) option-list. Chaque élément a quatre variables :

  1. une option longue ;
  2. une option courte ;
  3. un flag « argument qui suit », pour préciser si cette option nécessite un argument qui doit la suivre ;
  4. une description.

Par exemple, pour l’option « help » :

  • Une option longue : ‘–help’ :
  • Une option courte : ‘-h’.

Les options courtes sont obligatoires et les options longues sont optionnelles. On peut tout à fait mettre NULL pour une option longue. La troisième variable précise si un argument supplémentaire doit suivre cette option. Par exemple si une option de ligne de commande fonctionne ainsi  ‘–in nomfichier’, c’est à dire qu’il faut obligatoirement préciser un nom de fichier, il faut mettre ce flag à vrai (TRUE). Ainsi, si le programme est exécuté et qu’on donne cette option sans donner un argument, par exemple ‘./a.out -in’, une erreur est levée.
Enfin, le tableau de la liste des options doit se terminer par une sentinelle vide qui précise que la liste est finie (voir l’exemple précédent).
Pour parcourir les options fournies dans la ligne de commande, if faut tout d’abord initialiser le parser en appelant ‘apr_getopt_init()’ (pour initialiser un objet apr_getopt_t) puis faire une boucle en s’aidant du tableau des options. Ensuite, on appelle en boucle apr_getopt_long() tant qu’il renvoie APR_SUCCESS. Voici un extrait de getopt-sample.c :

/* extrait de getopt-sample.c */
/* initialiser apr_getopt_t */
apr_getopt_t *opt;
apr_getopt_init(&opt, mp, argc, argv);
/* parcourir toutes les options via opt_option[] */
while ((rv = apr_getopt_long(opt,opt_option,
                             &optch,
                             &optarg)) == APR_SUCCESS) {
...etc.

Dans la boucle, apr_getopt_long() enumère les options passées en ligne de commande une par une. Si l’option trouvée fait partie de la liste des options, apr_getopt_long() renvoie APR_SUCCESS et initialise la valeur de optch en conséquence. Si l’option a un argument supplémentaire apr_getopt_long() le lit et initialise la valeur de optarg.

Voyons un exemple concret. Imaginons que vous lanciez le programme en y ajoutant une option et une valeur associée : ‘./getopt-sample -h -i foo.txt’. Lors de la première boucle, apr_getopt_long() trouve ‘h’ dans la liste des option. Donc, apr_getopt_long() renvoie APR_SUCCESS et initialise optch avec la valeur ‘h’. Sur la boucle suivante, apr_getopt_long() trouve ‘i’ dans la liste des options, et comme ‘i’ nécessite un argument qui doit le suivre, il y a lecture de l’argument suivant, ‘foo.txt’. Ainsi, apr_getopt_long() renvoie APR_SUCCESS, avec optch qui vaut ‘i’ et optarg qui vaut « foo.txt ». Lors de la boucle suivante, apr_getopt_long() ne trouve plus d’options et renvoie par conséquent APR_EOF.

11. memory map (mmap)

mmap signifie « mapping mémoire ». Ce qui veut dire « mapper » des fichiers en mémoire. mmap est principalement utilisé pour :

  • Lire/écrire dans des fichiers le plus rapidement possible ;
  • Allouer un espace mémoire consécutif plus gros (gestion spécifique à chaque système d’exploitation) ;
  • Partage mémoire entre différents processus.

Pensez au cas où vous voulez lire un fichier en entier en une fois. Dans ce cas il faut faire un buffer, lire du début jusqu’à la fin dans une boucle. Le code ressemblerait à cela :

/* code simpliste pour lire le contenu d'un fichier */
apr_file_t *fp;
apr_file_open(&fp, filename, APR_READ, APR_OS_DEFAULT, mp);
while (1) {
    char buf[1024];
    apr_size_t len = sizeof(buf);
    rv = apr_file_read(fp, buf, &len);
    if (rv != APR_SUCCESS) {
        break;
    }
    /* scan buf */
}
apr_file_close(fp);

On peut faire mieux, avec apr_mmap_t :

/* extrait de mmap-sample.c, vérif. des erreurs omise */
apr_file_open(&fp, filename, APR_READ, APR_OS_DEFAULT, mp);
apr_finfo_t finfo;
apr_file_info_get(&finfo, APR_FINFO_SIZE, fp);
apr_mmap_t *mmap;
apr_mmap_create(&mmap, fp, 0, finfo.size, APR_MMAP_READ, mp);
/* scan mmap->mm */
apr_mmap_delete(mmap);

Si le fichier est suffisamment gros, le code basé sur mmap sera plus rapide.
Plus important encore, mmap aide à éviter la fragmentation mémoire. La plupart des systèmes (qui doivent gérer les allocations mémoire) se trouvent confronté au problème de fragmentation mémoire, mais mmap n’entre pas dans le cadre d’allocation mémoire dans l’espace utilisateur. Malheureusement, sur certains systèmes, mmap est parfois lent et bogué.

On peut utiliser mmap pour modifier des fichiers. On ouvre le fichier avec APR_WRITE, puis on « mmap » le fichier en précisant le flag APR_MMAP_WRITE.

REMARQUE : Il est interdit de « mmap-er » un fichier ouvert avec le flag APR_BUFFERED. Le code suivant renverra toujours l’erreur APR_EBADF :

/* Exemple mmap BOGUE */
apr_file_t *fp;
apr_mmap_t *mm;
apr_file_open(&fp,
    fname,
    APR_READ|APR_BUFFERED,
    APR_OS_DEFAULT, mp);
rv = apr_mmap_create(&mm,
    fp, 0,
    finfo.size,
    APR_MMAP_READ, mp);
/* BOGUE : le résultat sera TOUJOURS :
 * rv==APR_EBADF
 */

Flex et JSON

Cette petite astuce va peut-être vous faire gagner du temps si vous débutez et vous voulez écrire rapidement quelque chose :
Cet article écrit ici est très pratique et explique très rapidement comment utiliser JSON et Flex.
Malheureusement c’est il n’explique pas clairement une chose :
Il faut installer la corelib de Adobe pour avoir JSON.
Voici comment faire : téléchargez la corelib d’Adobe ici.
Puis vous le décompressez dans le répertoire que vous voulez. Moi j’ai choisi le plus près d’Adobe, donc dans le répertoire des programmes, section Adobe :

C:\Program Files\Adobe\Flex3.0 - corelib\bin

J’ai crée un répertoire au nom explicite :

Flex3.0 - corelib

Donc j’ai décompressé la totale ici :

C:\Program Files\Adobe\Flex3.0 - corelib

Ensuite, sous Flex, vous créez un nouveau projet, vous faites tout le code que vous voulez, mais il ne faut surtout pas oublier d’y adjoindre le core dès que vous voulez du JSON. Il suffit de cliquer avec le bouton droit de la souris sur le nom du projet, de choisir propriétés (properties), et là une fenêtre s’ouvre, choisissez Flex Build Path et une fenêtre à côté avec deux onglets va s’afficher : choisissez Library Path, et là choisissez le bouton Add SWC (Ajout un fichier SWC) et allez cherche ce fichier binaire :

C:\Program Files\Adobe\Flex3.0 - corelib\bin\corelib.swc

Et voilà !
Dans votre source il ne vous reste plus qu’à faire l’import :

import com.adobe.serialization.json.JSON;

Puis de vous en servir. Voilà un exemple :

  1. Déclaration de la fonction appelée lorsque le chargement est terminé :
      private function aggravationsJSON(event:ResultEvent):void {
       var rawData:String = String(event.result);
       var test:String = JSON.decode(rawData);
       var aggravations:Array = JSON.decode(rawData) as Array;
       // puis plein de code à vous de développer !
      }
    
  2. Enfin la déclaration d’un service avec deux paramètres :
    1. part, valeur = 578 ;
    2. tagg, valeur = 1.
     <mx:HTTPService id="sportsRequest" url="../aggravations.php"
      useProxy="false" method="GET" resultFormat="text"
      result="aggravationsJSON(event)">
      <mx:request xmlns="">
       <part>578</part>
       <tagg>1</tagg>
      </mx:request>
     </mx:HTTPService>

En espérant qu’avec ce morceau de code et l’aide, vous puissiez avancer un peu plus vite !