Catégorie : développement

Tout ce qui concerne le développement en général, que ce soit des choses générales, ou des choses bien précises. Cela va de la gestion de projet à la recherche du fonctionnement de pointeurs en C.

Comment transférer des fichiers très rapidement entre deux PCs distants ?

Petite astuce très pratique : vous voulez transférer des fichiers d’un PC à un autre, sans forcément partager le répertoire, vous faire suer avec les problèmes de droits, etc. ?

Rien de plus simple, lancez un serveur local Python qui servira les fichiers de manière statique :

  • Python 2 : python -m SimpleHTTPServer
  • Python 3 : python3 -m http.server

Et à distance, tapez l’URL du PC sur lequel tourne le serveur, et hop, vous pouvez récupérer ce que vous voulez !

Exemple de python webserver
Exemple de python webserver

Windows : les loopbacks. Impossible à surveiller

Si jamais vous faites un site Internet, que vous le mettez sur localhost et que vous lancez un navigateur, il se peut que, comme moi, vous ayez envie de voir exactement ce qui se passe.

Dans ce cadre, un « espion » parfait pour cela est wireshark (analyseur de trames réseau).

Après plusieurs minutes, voire heures, vous verrez que quelles que soient vos actions, rien ne se passe.
L’explication est simple : Windows, peu importe sa version, « coupe » les arrivées réseau si elles sont en loopback = sur localhost.

Un grand merci, encore une fois, pour Windows !

Toute l’explication est là.

Il faut utiliser un outil, RawCap, qui hacke un peu Windows et génère un fichier « .pcap » compatible avec Wireshark.

Sur Linux, vous n’aurez pas ce problème typique Windows

En ligne de commande, on peut faire le dump de tout le traffic, y compris le localhost.
Il vous suffit d’utiliser l’utilitaire tcpdump, exemple :

$
$ sudo tcpdump -vv -i lo port 8000
tcpdump: listening on lo, link-type EN10MB (Ethernet), capture size 262144 bytes

Et à partir de là il écoutera sur le port 8000. Lancez Chrome, allez sur localhost:8000 et là vous verrez :

(pour la note, même s’il n’y a pas de serveur, ce qui est le cas ici, il écoute et trace vraiment tout)

17:23:14.100160 IP6 (flowlabel 0x52956, hlim 64, next-header TCP (6) payload length: 40) ip6-localhost.44238 > ip6-localhost.8000: Flags [S], cksum 0x0030 (incorrect -> 0xfe61), seq 1512481496, win 43690, options [mss 65476,sackOK,TS val 3860198845 ecr 0,nop,wscale 7], length 0
17:23:14.100165 IP6 (flowlabel 0xe143c, hlim 64, next-header TCP (6) payload length: 20) ip6-localhost.8000 > ip6-localhost.44238: Flags [R.], cksum 0x001c (incorrect -> 0xe6c0), seq 0, ack 1512481497, win 0, length 0
17:23:14.100189 IP (tos 0x0, ttl 64, id 63584, offset 0, flags [DF], proto TCP (6), length 60)
localhost.43918 > localhost.8000: Flags [S], cksum 0xfe30 (incorrect -> 0x631e), seq 4099830766, win 43690, options [mss 65495,sackOK,TS val 1743693574 ecr 0,nop,wscale 7], length 0
17:23:14.100194 IP (tos 0x0, ttl 64, id 12132, offset 0, flags [DF], proto TCP (6), length 40)
localhost.8000 > localhost.43918: Flags [R.], cksum 0x7eb1 (correct), seq 0, ack 4099830767, win 0, length 0
17:23:14.153839 IP6 (flowlabel 0xc30e0, hlim 64, next-header TCP (6) payload length: 40) ip6-localhost.44242 > ip6-localhost.8000: Flags [S], cksum 0x0030 (incorrect -> 0xaa17), seq 1123880506, win 43690, options [mss 65476,sackOK,TS val 3860198859 ecr 0,nop,wscale 7], length 0
17:23:14.153847 IP6 (flowlabel 0xee9c9, hlim 64, next-header TCP (6) payload length: 20) ip6-localhost.8000 > ip6-localhost.44242: Flags [R.], cksum 0x001c (incorrect -> 0x9284), seq 0, ack 1123880507, win 0, length 0
17:23:14.153884 IP (tos 0x0, ttl 64, id 20755, offset 0, flags [DF], proto TCP (6), length 60)
localhost.43922 > localhost.8000: Flags [S], cksum 0xfe30 (incorrect -> 0x1c4e), seq 3564886671, win 43690, options [mss 65495,sackOK,TS val 1743693588 ecr 0,nop,wscale 7], length 0
17:23:14.153891 IP (tos 0x0, ttl 64, id 12140, offset 0, flags [DF], proto TCP (6), length 40)
localhost.8000 > localhost.43922: Flags [R.], cksum 0x37ef (correct), seq 0, ack 3564886672, win 0, length 0
17:23:19.161265 IP6 (flowlabel 0x606b8, hlim 64, next-header TCP (6) payload length: 40) ip6-localhost.44246 > ip6-localhost.8000: Flags [S], cksum 0x0030 (incorrect -> 0x1e75), seq 983670096, win 43690, options [mss 65476,sackOK,TS val 3860200111 ecr 0,nop,wscale 7], length 0
17:23:19.161281 IP6 (flowlabel 0xe0662, hlim 64, next-header TCP (6) payload length: 20) ip6-localhost.8000 > ip6-localhost.44246: Flags [R.], cksum 0x001c (incorrect -> 0x0bc6), seq 0, ack 983670097, win 0, length 0
17:23:19.161360 IP (tos 0x0, ttl 64, id 18581, offset 0, flags [DF], proto TCP (6), length 60)
localhost.43926 > localhost.8000: Flags [S], cksum 0xfe30 (incorrect -> 0xe872), seq 99211285, win 43690, options [mss 65495,sackOK,TS val 1743694840 ecr 0,nop,wscale 7], length 0
17:23:19.161372 IP (tos 0x0, ttl 64, id 13102, offset 0, flags [DF], proto TCP (6), length 40)
localhost.8000 > localhost.43926: Flags [R.], cksum 0x08f8 (correct), seq 0, ack 99211286, win 0, length 0

WordPress : passer de http en https

Je ne fais aucune documentation technique ici, mais juste les deux petites choses auxquelles vous n’aurez peut-être pas pensé : une fois les certificats générés et installés, s’il y a quelque chose qui ne fonctionne pas (une redirection infinie par exemple), voici des endroits où regarder :

Installez l’utilitaire wp-cli qui vous permet de tout faire, y compris l’option search-replace et remplacez « http://monsite » par « https://monsite« . N’oubliez pas de faire une sauvegarde avant (merci mysqldump).

  • Vous avez nginx en tant que reverse proxy ? Forcez WordPress en https :
    Fichier wp-config.php ajoutez ce code :

    if ((!empty($_SERVER['HTTP_X_FORWARDED_PROTO']))
        && $_SERVER['HTTP_X_FORWARDED_PROTO'] === 'https'
    ) {
        $_SERVER['HTTPS'] = 'on';
    }
  • Si cela ne fonctionne toujours pas, essayez de forcer l’admin en https ainsi :
    wp-config.php » ajoutez ce define au début : define('FORCE_SSL_ADMIN', true);

Enfin des guides de packaging sur python.org

On peut chercher partout sur le Web, ça part toujours un peu dans tous les sens et beaucoup ont des solutions différentes.
C’est un peu comme les outils pour gérer le travail en équipe… ou la mise en production de Django : plein de solutions, et aucun n’est officiellement supportée.

Eh bien maintenant, c’est un petit pas pour Python, un grand pour les développeurs !
Il existe maintenant des guides de packaging sur python.org.

Cliquez ici pour tout savoir sur le packaging officiel dans Python :

Python Packaging User Guide

Python : liste : voir si tous les éléments sont identiques

Encore une petite idée prise ici : Astuces Python en anglais

>>> lst = ['a', 'a', 'a']

>>> len(set(lst)) == 1
True

>>> all(x == lst[0] for x in lst)
True

>>> lst.count(lst[0]) == len(lst)
True

Dans l’ordre, du plus « Pythonique » au moins « Pythonique »… mais paradoxalement, du moins efficace au plus efficace.
Utiliser count() est le plus rapide.

Mint et Ubuntu : une vitesse de clavier bien plus rapide que Windows

La vitesse de répétition du clavier est liée non pas au hardware (comme je l’ai cru pendant des années), mais au software, donc au système d’exploitation.

Mon ami Windows (« ami »… vous sentez l’ironie ?), qui est fait principalement pour les personnes qui pensent (à tort) qu’on est plus rapide avec une souris qu’avec un clavier, propose un délai avant de répéter les touches très long, même au minimum, et une vitesse de répétition plutôt lente, pour des personnes comme moi qui aiment aller vite.

Mon vrai ami Linux, lui, permet d’aller extrêmement vite, et c’est génial. Bon ok, il permet d’aller si vite qu’on peut faire des petites blagounettes à son camarade de classe. Alors Ubuntu a eu l’idée complètement débile (et je reste poli) de copier Windows et de limiter la vitesse de répétition, et le délai, à des temps très longs, qui se rapprochent de ceux de Windows.

Pourquoi brider tout cela ? Quel est l’intérêt de limiter sa voiture à 50km/h si elle peut aller à 200km/h (et que les autoroutes ne sont pas limitées !).

La solution : après avoir demandé ici sur stackoverflow, voici la réponse, je vous la mets en français : ouvrez un terminal et copiez-collez ce code :

Si vous êtes sur Linux en général

gsettings set org.gnome.settings-daemon.peripherals.keyboard repeat-interval 20

gsettings set org.gnome.settings-daemon.peripherals.keyboard delay 140

Si vous êtes sur Mint ou sur Ubuntu, autre solution

gsettings set org.cinnamon.settings-daemon.peripherals.keyboard repeat-interval 20

gsettings set org.cinnamon.settings-daemon.peripherals.keyboard delay 140

Et voilà. C’est le genre de choses, quand j’ai fini de coder toute la journée, et que je reviens sur Windows pour jouer un peu, qui fait que si je dois faire autre chose que jouer, je me mets à détester Windows et rebooter rien que pour écrire mes mails (au final je reste sur Mint parce que je ne vais pas re-rebooter pour rejouer…).

1 – QMK firmware – clavier AZERTY – Update

Pour tous ceux qui veulent le récupérer et le compiler, cela se passe par .

Attention ce qui suit est une explication du temps que j’ai perdu, mais j’essaie de rester honnête : il y a deux gros « firmwares » que l’on peut mettre dans les claviers de geek : le firmware QMK et le firmware kiibohd. Les deux personnes qui bossent dessus sont hyper fortes et connaissent les claviers et les drivers sur le bout des doigts. De mon point de vue je ne conseille que le premier (dont j’ai mis les sources en téléchargement juste au dessus), car le kiibohd n’est que sources de problèmes.

Celui qui a fait de grosses sources, travaillé énormément dessus et qui a le plus de connaissances est Jacob Alexander (alias haata), et vous trouverez toutes ses sources ici. Seul gros problème : même s’il est plein de bonne volonté, son code est difficilement lisible et le comportement même du clavier est totalement incohérent par rapport à ce que je recherchais. Je ne conseille pas du tout de récupérer et d’utiliser ce code pour ces raisons :

  • si vous voulez afficher une image totalement différente sur votre LCD par rapport à la couche, c’est impossible : il affiche uniquement un chiffre par rapport à la couche en cours (et si on vient d’une couche à une autre, par exemple de la 3 à la 2, alors vous verrez 2 chiffres)
  • si vous voulez facilement programmer des macros, vous allez galérer à mort, je n’y suis pas arrivé
  • si vous voulez compiler facilement sous Windows, c’est la même chose, et la seule réponse c’est : utilisez une machine virtuelle Linux et compilez là. Super !

Bref, que des points bloquants, même si un seul était résolu, les autres m’empêcheraient de faire ce que je veux avec mon Infinity Ergodox, donc : go for QMK !.

Infinity ergodox

[Update 5 avril 2018]
Voici toutes mes sources :
2018.04.05.qmk_firmware.tar.bz2
Pour la compilation, tout a changé et n’est plus compatible (…), voici la nouvelle commande qui fonctionne avec ce code source :
sudo make ergodox_infinity:azerty:dfu-util MASTER=right
sudo make ergodox_infinity:azerty:dfu-util MASTER=left

Tout mes sources spécifiques sont dans le dossier 
./layouts/community/ergodox/azerty

  • Les macros + fonctions AZERTY sont dans le fichier keymap.c
  • Le texte sur les LEDs est dans visualizer.c

[Update 30 mars 2018]
J’ai reçu mes nouveaux keycaps.
Je poste juste des images. J’espère que vous pardonnerez la qualité de l’image et les grains de poussière qui pourraient faire croire que c’est pas très nettoyé chez moi mais l’appareil photo les fait ressortir malgré mes 4-5 prises de vues et re-nettoyage…

Ergodox nouveaux keycaps
Ergodox nouveaux keycaps
Ergodox nouveaux keycaps
Ergodox nouveaux keycaps
Ergodox nouveaux keycaps
Ergodox nouveaux keycaps
Ergodox nouveaux keycaps
Ergodox nouveaux keycaps
Ergodox nouveaux keycaps
Ergodox nouveaux keycaps
Ergodox nouveaux keycaps
Ergodox nouveaux keycaps

[/Update]

Après avoir acheté deux fois l’Infinity Ergodox (oui le premier avait des défaut de LED, celle de droite était défectueuse… je l’ai gardé car je ne l’aurais jamais revu si je l’avais renvoyé), j’ai récupéré toutes les sources et j’ai tout fait pour les recompiler.

Bref, il fonctionne :


Infinity Ergodox


Infinity Ergodox


Infinity Ergodox

Je mets en disponibilité mes sources pour la configuration complète d’un clavier AZERTY tel que je l’ai expliqué dans la page de configuration du clavier, avec quelques modifications qui me conviennent mieux..

PostgreSQL

PostGreSQL hints / aide

Premiers pas

– Première connexion
– Création de base
N’oubliez pas les ";" à la fin des ordres SQL !
(Pris ici)
sudo su
# su - postgres
postgres $ psql
psql (9.x.x)
Type "help" for help.
postgres=#
postgres=# create database <db>;
CREATE DATABASE
postgres=# grant all privileges on database <db> to <user>;
GRANT
postgres=# ALTER ROLE <user> SUPERUSER;
postgres=#

Supprimer puis refaire une base de données

Se connecter en étant le user "postgres" pour être root et éviter les problèmes de droits.
(!) J’ai tout mis en une ligne comme cela il suffit de copier-coller.
sudo su
# su - postgres
# \c <db>
$ DROP SCHEMA public CASCADE; CREATE SCHEMA public; GRANT ALL ON SCHEMA public TO public; GRANT ALL ON SCHEMA public TO interro;
postgres=#

Faire un dump

Se connecter en étant le user "postgres" pour être root et éviter les problèmes de droits. sudo su
# su - postgres
postgres $ pg_dump interro > output.sql
postgres=#

Opérations de base

Show databases \l
Oui il n’a bien que ça à mettre : antislash « l » !
Switch databases \c <db>
Show tables \dt
Show users \du
Créer un utilisateur CREATE USER <user>;
Changer le mot de passe ALTER USER <user> PASSWORD 'mon-mot-de-passe';
Changer les permissions ALTER USER olivier WITH SUPERUSER;
ALTER USER olivier WITH CREATEDB;
ALTER USER olivier WITH CREATEROLE;
ALTER USER olivier WITH CREATEUSER;
ALTER USER olivier WITH REPLICATION;
ALTER USER olivier WITH BYPASSRLS;
Se connecter en tant que user psql -U olivier -d postgres -h localhost
Déplacer les fichiers data sudo -u postgres psql
# SHOW data_directory;

Puis continuer le tuto ici

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Dang Bader : dbader.org

Si vous souhaitez vous moderniser dans le monde Python et apprendre plein de petites astuces, je vous conseille de vous inscrire ici sur https://dbader.org/.

Voici quelques petites news que je résume et que je traduis en français :

Supprimer temporairement une exception

Il est possible de supprimer temporairement une exception en utilisant contextlib.suppress().

Exemple concret :
import contextlib
with contextlib.suppress(FileNotFoundError):
    os.remove('monfichier.tmp')

Voici l’équivalent du bon try/except des familles :

try:
    os.remove('monfichier.tmp')
except FileNotFoundError:
    pass

Méthodes de classe vs méthodes statiques

Le code parle de lui-même :

class MaClasse:
    def methode_normale(self):
        return 'instance method called', self

    @classmethod
    def methode_de_classe(cls):
        return 'class method called', cls

    @staticmethod
    def methode_statique():
        return 'static method called'

# Appels sur une instance :
# tout fonctionne :
>>> obj = MaClasse()
>>> obj.methode_normale()
('instance method called', )
>>> obj.methode_de_classe()
('class method called', )
>>> obj.staticmethod()
'static method called'

# Appels directs : voyez le résultat :
>>> MaClasse.methode_de_classe()
('class method called', )
>>> MaClasse.methode_statique()
'static method called'
>>> MaClasse.methode_normale()
TypeError:
    "unbound method methode_normale() must be called with MaClasse"
    "instance as first argument (got nothing instead)"

Désassembler un binaire Python

>>> def greet(name):
...     return 'Salut, ' + name + ' !'

>>> greet('Olivier')
'Salut, Olivier !'

>>> import dis
>>> dis.dis(greet)
2   0 LOAD_CONST     1 ('Salut, ')
    2 LOAD_FAST      0 (name)
    4 BINARY_ADD
    6 LOAD_CONST     2 ('!')
    8 BINARY_ADD
   10 RETURN_VALUE