Catégorie : la vie sur le net

Les aventures de l'espace… immobilier

Nb : je ne fais que la traduction de la fin de l’article, que je trouve sympa.

Cet article peut être lu en entier ici.

Ecrit par Joel Spolsky, fondateur et PDG de Fog Creek Software à New York.

Finalement le propriétaire a réalisé que nous étions sérieux. Nous avons fait un chèque de caution de 215 481,75 dollars en plus de l’autre chèque de caution, uniquement pour pouvoir s’asseoir et réfléchir concrètement à toutes les améliorations possibles avec les architectes, respectivement Russell DeRosa et Natasha Suzansky.

Comme beaucoup d’architectes qui font aussi du travail de commercial pour se vendre, ils étaient ravis d’avoir un client qui demandait enfin autre chose que « pas cher ». Ces architectes qui sortent tout juste de l’école, avec dans leurs idées plein de choses créatives, d’espaces artistiques qu’ils vont bientôt concevoir, recoivent enfin leurs premiers clients, s’asseoient avec eux autour d’une table et commencent à parler d’espace négatifs, de perméabilité et de modernisme, et les clients les coupent instantanément et disent : « En fait, on veut bon marché« .

Les architectes répondent « Ok, et si on faisait bien et bon marché ? ».

Les clients répondent systématiquement : « Non. Pas bien. Just bon marché. »

Donc, si jamais vous appelez un architecte et que vous lui dite que vous voulez faire quelque chose de cool, suffisamment original et sympa pour qu’il puisse apparaitre dans leur portfolio pour montrer à d’autres clients, et que vous les invitez à faire quelque chose à la fois beau et utile au lieu de bon marché à tout prix, cet architecte va vous aimer et ira avec vous jusqu’au bout du monde pour voir ce qu’il pourrait imaginer faire pour gagner deux centimètre de hauteur sur les plafonds. C’est pourquoi nous auront de grands espaces dans lesquels se déplacer d’ici la fin de l’été.

Il va y avoir un grand espace de réception, une grande salle pour se restaurer, où on pourra manger tous ensembles, un bar pour se faire de bons cafés, un énorme aquarium plein d’eau salée pour les poissons, une bibliothèque avec des chaise inclinables pour pouvoir faire des mini-siestes, une douche, deux salles de conférence, 20 bureaux personnels pour les développeurs, 23 stations de travail entièrement ajustables, du Wi-Fi, un écran géant pour des films et des jeux vidéos, et assez de verre pour pouvoir faire la plus grande fourmillière au monde. Il nous restera encore de l’espace pour grandir si besoin est, et dans deux ans, si tout va bien, tout ça sera à nouveau trop petit pour nous.

Comment faire une belle démonstration ?

Vous avez fait un produit super bien. Chouette ! Maintenant, il va falloir le commercialiser, le vendre. Habituellement, c’est grâce à une démonstration, un petit tour de votre produit, de 5 minutes.

Donner accès à une démo est beaucoup mieux qu’essayer d’expliquer ce que fait votre produit avec des mots. Les gens peuvent voir exactement comment les choses fonctionnent, et c’est la façon la plus rapide de les aider à comprendre rapidement ce que fait votre produit, et comment il le fait. Il y a aussi une catégorie de gens qui peuvent être particulièrement intéressés par votre démonstration : les investisseurs. Lorsque vous cherchez des fonds, une bonne démonstration à des investisseurs potentiels peut faire un processus immédiat du « ça passe ou ça casse ». Alors, comment faire une bonne démonstration ?

Lorsqu’on cherchait des fonds pour Weebly, notre démonstration a été plutôt simple. We’d spend about an hour ahead of the meeting looking up the investor’s website, downloading the pictures and text, and importing the template into Weebly. Then, we’d spend a few minutes to practice creating the site quickly. The end result: we’d recreate an investor’s site « from scratch » in front of them in 3-4 minutes. It definitely had the intended « wow » effect.

Comment réussir à faire une belle démonstration ? Voici quelques astuces :

Elle doit être courte. Elle devrait prendre, en entier, 5 minutes ou moins. Une vidéo en ligne ne devrait jamais dépasser une minute trente secondes.

Elle doit en jeter plein la vue. Elle doit être vraiment, vraiment cool. La démo est un petit tour visuel, et votre audience sera complètement concentrée sur ce qu’elle peut voir. Votre objectif est de leur faire dire « Wow ! ». Les fondus et les animations deviennent rapidement lasssantes, n’en abusez pas, mais bien placées, elles peuvent faire leur effet.

Adaptez votre démo à votre audience. Dans notre cas, il nous faut coller aux idées de l’investisseur à qui on va se présenter. La personne à qui vous faites la démonstration doit être capable de s’identifier parfaitement, lui et ses besoins, à votre produit.

Utilisez des vraies données. Ne tapez jamais « asdfasdf » dans un champ de formulaire. C’est tellement plus facile de comprendre ce qu’une application fait lorsqu’un simule un vrai utilisateur.  Les données incohérentes rendent les exemples beaucoup plus difficiles à comprendre. Assurez vous d’avoir bien pré-rempli votre votre base de données avec des données proches de la vie réelle pour mettre clairement en valeur ce que vous exposez.

N’essayez pas de montrer toutes les possibilités. Montrez uniquement celles qui font que votre logiciel se démarque des autres, les possibilités qui vont faire sortir le « wow » de la bouche des investisseurs.

Suivez une idée directrice. Si vous sautez du coq à l’âne, faites le souplement, calmement, et soyez le plus clair possible. C’est un peu comme conduire un véhicule : si vous voulez changer de direction, il ne faut surtout pas le faire brutalement sinon c’est l’accident assuré.

Toujours avoir une sauvegarde prête à l’emploi. La pire des choses qui puisse vous arriver est de vous battre pendant 10 minutes avec la connection WI-FI, ou d’essayer de comprendre pourquoi quelque chose ne fonctionne pas sur votre ordinateur. Vous n’avez peut-être qu’une seule chance. Assurez vous que vous avez une carte Ethernet, si jamais le WI-FI ne fonctionne pas, ou une version qui tourne en local.

Montrez votre produit sous son meilleur jour. Il vous faut toujours être réaliste sur les petites choses à finaliser ou qui sont en cours de finalisation, si jamais on vous le demande. Assurez vous bien de mettre le plus possible votre produit en valeur et surtout évitez de montrer quelles sont les petits problèmes éventuels et comment les soulever en pratique. De toutes les façons, si vous en êtes conscient, c’est que vous allez rapidement les résoudre, donc parlez-en le moins possible.

Finalement, soyez sûr de vous et très excité. : vous avez fait un produit vraiment cool, et il faut vraiment faire passer ce message à votre audience. Si vous ne trouvez pas votre produit enthousiasmant, pourquoi, eux, le devraient-ils ? Ayez bien en tête qu’il y a de fortes chances pour qu’ils suivent votre humeur. Ne vous déstabilisez pas et restez positif.

Jusqu'à quel point peut-on pousser la machine ? (Part. II)

Seconde partie

Par Joel Spolsky, en avril 2008.

Cet article vient d’ici. Il est en deux parties. Vous trouverez la première  partie ici.

Comme je l’ai écrit le mois dernier, je n’ai vraiment pas appris grand chose à l’armée.

Bon, ok, disons que j’exagère un peu : en fait je suis devenu super bon au démontage de M-16 à l’aveuglette : en 15 secondes il était à plat, en morceaux. Et si jamais les hotêsses du vol de l’avion JAL 747 en provenance de Tokyo, dans lequel je suis actuellement, décidaient par un manquement incroyable du respect au consommateur, de me jeter directement de l’avion avec un parachute sur le dos, je pourrais faire un superbe roulé-boulé en arrivant au sol (après, je serai mangé par un ours polaire, mais bon, l’infanterie Israélienne n’est pas entraînée pour survivre dans la toundra).

Mais avec toute l’idolâtrie que le modèle de management militaire engendre, pour pourriez penser que j’ai appris plus de choses, pendant mon service, sur les qualités qu’il faut pour diriger et gérer les gens. Aucune chance. Si je me fie à mon expérience, diriger et gérer les gens du point de vue militaire c’est simplement : réussir à faire charger des jeunes de 18 ans dans un champ de mines alors qu’il auraient une fâcheuse tendance à vouloir rester derrière un gros rocher.

Ce type de management est connu pour nécessiter instantanément, immédiatement, une obédience absolue – ce qui serait en réalité contre-productif dans ma petite compagnie de développement de programmes, dans laquelle le plus gros problème est de réussir à convaincre les développeurs de me dire quand je fais fausse route et de faire les choses selon leur point de vue, parce qu’ils sont tous plus intelligents que moi.

Malgré ce, l’armée m’a appris une importante leçon dans le domaine de la stratégie. C’est un concept très simple qu’un général nous a appris dans un discours impromptu de 5 minutes, en plein milieu d’un exercice d’entraînement exténuant. Depuis, j’ai lu Michael Porter, la revue « Harvard Business Review » et des tonnes de bouquins écrits pas des consultants en management, et je n’ai jamais appris autant de choses sur la stratégie économique que ce qu’on m’a dit à ce moment là sur le concept très simple appelé « feu puis avance », « fire and motion ».

Voici le principe : vous tirez sur l’ennemi. C’est la partie « on tire ». Et puis vous avancez en même temps. C’est la partie « on se déplace ». Compris ?

Vous tirez pour forcer l’ennemi à se mettre à couvert. Il ne peut pas se mettre en face de vous et répliquer s’il est obligé de se protéger derrière un mur. Mais tirer n’est pas suffisant. Vous devez aussi avancer, sinon vous ne progresserez jamais. Le fait d’avancer vous rapproche de votre ennemi. Et les ennemis proches sont les plus faciles à atteindre. Vous avez besoin des deux : tirer et avancer. « Fire and motion ». Pratiquement toute tactique militaire, qu’elle soit sur terre, mer ou air, est une variation de ce principe fondamental. Les stratégies de business sont basées sur ce même principe.

Si vous regardez un marché sur lequel la compétition est dure, vous verrez que les compagnies qui y arrivent sont toutes celles définissent un planning, et par là-même qui forcent les autres à essayer de les rattraper, ou de suivre ce planning. Par exemple, la version « fire and motion » de JetBlue apparaît sous la forme d’une expérience clientèle inégalable. Les prix des billets n’étaient pas forcément supérieurs, et ils ne faisaient pas de vols sur toutes les destinations imaginables. Mais leurs avions étaient vraiment super sympas. Ils avaient des sièges confortables en cuir, et il y avait une télévision individuelle pour chaque passager.

En voulant les rattraper, les autres compagnies aériennes on passé du temps, de l’argent, et des efforts à essayer de copier JetBlue. Delta a ainsi perdu une petite fortune sur Song, une start-up qui mettait en avant des coktails innovants et des hotêsses qui portaient des uniformes dessinés par Kate Spade. Cette start-up a fermé ses portes à peine trois ans après avoir commencé, trois années pendant lesquelles JetBlue a continué à s’étendre sur de nouveaux marchés, et pendant lesquelles JetBlue a récupéré de la clientèle

De la même façon, malgré qu’ils aient eu quelques problèmes à résoudre récemment, Starbucks est un bon exemple de « fire and motion ». Ils forcent les concurrents à réagir. Regardez combien de temps et d’argent McDonald a dépensé pour faire des boissons caféinées bonnes et chères. Cette année, ils prévoient d’installer des machines Expresso appelées « McCafé » dans les milliers d’agences de manière à vendre plus de cappuccinos et autres. Parce que tout le monde sait que « McDonald’s égal café sympa »…

Vous pourriez penser que McDonald devrait passer plus de temps à peaufiner ses hamburgers et à en faire de meilleurs. Eh bien non. McDonald utilise son temps et de son énergie à essayer de répondre au « fire and motion » de Starbucks. Howard Schultz, lui, est occupé à trouver d’autres manières d’étendre le coeur de métier Starbucks.

Dans l’industrie informatique « fire and motion » apparaît sous la forme de nouveautés, et/ou de mises à jour dans une application. Microsoft avait l’habitude de régner en maître incontesté dans le domainde des agendas. Cela fait des années que j’utilise les outils de développement de Microsoft, et leur « tir de couverture » du « fire and motion » n’a été que de « donner la possibilité d’avoir huit manières différentes d’extraire les données de la base de données de leur agenda ». (Pour ceux qui veulent compter les points à la maison, c’étaient : DbLib, ODBC, RDO, DAO, ADO, OLEDB, ADO.NET, et LINQ — et je suis sûr que j’en ai oublié d’autres).

Microsoft eventually overplayed its hand when it brought together developers at a conference in Los Angeles in 2003 and suggested that they might consider rewriting their applications from scratch in order to take advantage of the excellent new capabilities soon to ship as a part of Windows Vista. Beaucoup de développeurs étaient méfiant, avec raison d’ailleurs, parce que quand Vista est sorti, il avait beaucoup moins de nouvelles fonctions que celles annoncées. Entretemps, des compagnies innovantes, telles que Google et VMware, ont commencé à dicter l’agenda des nouvelles technologies dans le monde, à un niveau que Microsoft n’avait jamais vu. Et maintenant, dans un reversement de situation remarquable, on voit Microsoft sur la défensive, qui dépense énormément de temps et d’argent à répondre au « fire and motion » de ses rivaux.

Que faites vous si vous vous trouvez en situation d’essayer de coller à un agenda d’un concurrent au lieu de mettre en place le vôtre ? La réponse est de casser le cycle le plus rapidement possible. Si vous êtes une petite compagnie, vous ne pouvez pas perdre du temps à essayer de répondre au tir de quelqu’un d’autre. Les autres balèses ont 10 fois plus de munitions. Donc, au lieu de cela, il vous faut faut les amener dans une bataille de Thermopiles de votre propre crû, où la taille n’a pas d’importance.

La bonne nouvelle c’est que ce n’est pas si difficile : au lieu de prêter attention à ce que vos concurrents font, lisez plutôt les retours de vos clients sur l’utilisation de votre logiciel. Connectez vous sur le net et écoutez, lisez ce que le monde dit à propos de vos produits. Faites un suivi au jour le jour en rapport direct avec ce que vous ont demandé vos clients, et ce que vous faites, sur votre site Internet. Si vous faites réellement tout ça, vous allez déjà vous distinguer des autres, dans votre domaine. Les grosses corporations qui sont fans de la théorie de la terre plate basée sur le livre de Thomas Friedman, doivent s’auto-flageller quotidiennement pour avoir distribué, en faisant confiance à cet auteur, les emails de retour d’expérience de leurs clients à une équipe de développeurs, mauvais, mais pas chers, au moins à 10 heures de décalage horaire de leur maison mère. Ils ne vont certainement plus jamais être dérangés par ce que dont ont vraiment besoin leurs clients, ce qu’ils voulaient dire ou ce à quoi il faudrait faire attention.

Et si vos concurrents écoutent les clients ? N’essayez même pas de perdre une minute à savoir si c’est le cas. Si vos concurrents résolvent un problème d’une façon unique, vous n’allez pas le manquer, ne serait-ce qu’en écoutant vos clients. Soyez sûr qu’ils sont déjà en train de vous dire que cette possibilité existe. Si vous écoutez. Une minute utilisée à comprendre le fonctionnement des concurrents, c’est une minute qui n’est pas utilisée à écouter vos clients, vos clients potentiels, et vos presque-clients qui sont allés voir la concurrence, qui seraient contents de vous dire directement ce qu’ils voudraient ou auraient voulu qu’on leur vende. Vous pourriez même arriver à trouver une solution qui pourrait être meilleure que celle qu’a trouvé votre concurrent. C’est à ce moment là que vous créez votre propre tir-puis-avance (« Fire and motion ») : quand vous innovez. Faites quelque chose de nouveau qui forcera la compétition à tenter de vous rattraper. Si vous avez une compagnie aérienne, et que vos clients demande une télé collée sur le dos de chaque siège, ce qu’ils essaient de dire c’est que les vols longs sont ennuyeux. Peut-être pourriez vous remédier à ce problème sous-jacent ? Essayez de mettre en place un concours de chanson pendant le vol, et le perdant se fera éjecter de l’avion, avec un parachute. Ensuite asseyez vous tranquillement et regardez en souriant tous vos concurrents qui essaieront tant bien que mal de s’associer à une entreprise de parachutes. Et bien entendu ils perdront beaucoup d’argent inutilement, ce qui ne peut qu’être bon pour vous n’est-ce pas ?

News fin mai début juin 2008

Splitch splatch flock

Flock a récupéré 15 millions de dollars dans un round Serie D, par Fidelity Ventures (qui comprend déjà les investisseurs précédents Bessemer Venture Partners, Catamount Ventures et Shasta Ventures).

Flock est un browser Internet orienté « social » construit sur le code de Firefox. Flock se définit comme intégrant plusieurs sites de réseaux sociaux et des services directement inclus dans le navigateur avec, par exemple, MySpace, Facebook, YouTube, Twitter.

Le nombre d’utilisateurs de Flock a augmenté de 250% depuis janvier de cette année, avec un bénéfice qui a augmenté de 400% sur la même période. Flock a été nommé comme gagnant du « Webby Award », catégorie « Réseau Social », battant Facebook et Bebo.

Flock a dit que l’argent investi allait servir à étendre le business de Flock, notamment le département recherche et développement, le marketing et l’expansion dans des marchés plus génériques.

Twitter

Twitter a terminé un tour de table qui a levé 15 millions de dollars, ce qui amène sa valeur à 80 millions de dollars, a affirmé GigaOm.

Des rumeurs circulent depuis des mois, expliquant que Twitter tente de faire d’autres levées de fonds, et certains sons de cloche laissaient entendre que de tour de table a été plusieur fois repoussé principalement parce que Twitter était plutôt radin et tentait de se faire évaluer à quelques 200 millions de dollars, donc plus personne ne voulait miser.

J’ai aussi trouvé quelque part sur un site (je ne souviens pas où) que le fait que Twitter ait eu des gros problèmes pour s’étendre (manque de souplesse) (« scaling failure ») ne voulait rien dire parce que même les personne qui se plaignaient n’auraient pas quitté ce service de toute manière, ce qui n’est pas mauvais, mais il y a un énorme espoir sur le fait que quelques 15 millions de dollars seront investis afin de pouvoir garder toujours ce service en fonctionnement, et qu’il puisse mieux grossir. Comme Twitter se veut la plateforme de prédilection pour le microblogging, la plupart des compagnies qui proposent des services autour de Twitter sont principalement des sociétés qui proposent un service en-ligne 24/7, pardonnez du peu.

Ce nouveau tour amène les investissements dans Twitter à une hauteur de 20 millions de dollars.

Napster

Napster amène ce qu’il appelle « le plus grand magasin de mp3’s au monde ».

Le vendeur de musique en ligne vient tout juste de lancer sa base de fichiers mp3’s libres de droits, ce qui veut dire que les chansons seront compatibles avec n’importe quel programme, player, ou autre, capable de jouer des mp3’s (qui ne le fait pas aujourd’hui ?).

« Les fans de musique ont parlé et c’est clair qu’ils veulent un format mp3 libre de DRM, et ce, aussi bien chez le plus gros labels de distribution que chez les artistes indépendants, le tout à un seul endroit », affirme Chris Gorog, directeur PDG de Napster.

Napster dit que son nouveau magasin fait plus d’une fois et demi la taille de n’importe quel autre vendeur de m3’s en ligne, avec plus de six millions de chansons à disposition. Celles ci sont vendues à un prix allant de 0,99 dollars l’un jusqu’à 10 dollars pour l’album entier.

Micro$oft

Microsoft lance un nouveau programme qui va vous payer si vous utilisez son site de recherche.

“Microsoft Live Search Cash Back” fonctionnera avec eBay et PayPal pour offrir aux utilisateurs du cash lorsqu’ils achèteront des produits qu’ils auront trouvé via Microsoft Live. De partout, les réductions iront de 30 pourcent jusqu’à 100 % (le prix entièrement remboursé sur votre compte eBay ou PayPal !). Barnes and Noble, Sears, et Home Depot sont déjà présents parmi les résultats de recherche.

Microsoft va vous demander de créer un acompte pour avoir ces reversements.

Le discours officiel de Microsoft ressemble à : “Nous cherchons à nous différencier via des expériences verticales, et à casser le modèle courant”.

Traduction de notre technicien spécialiste dernières technologies : “Nous sommes tellement désespérés que les internautes ne passent que par Google qu’on en arrive à leur offrir un peu d’argent pour les aider à changer leurs habitudes”.

Immobilier et business

Si Zillow est le meilleur endroit (Anglais) pour ceux qui veux acheter un bien immobilier personnel, ZoomProspector espère devenir le meilleur endroit pour ceux qui veulent faire des transactions sur des commerces, en fournissant des informations géographiques importantes et des conseils sur l’endroit où ils veulent construire/acheter leur(s) commerce(s).

ZoomProspector fait un melting-pot d’informations sur les villes, régions et alentours – par exemple le taux de chômage, le nombre de travailleurs, le niveau moyen d’éducation, l’investissement fait dans l’immobilier, et une moyenne des loyers – et toutes ces informations sont accessibles via un seul et unique outil de recherche à l’intérieur d’une carte.

La recherche avancée sur google : les pages récentes

Article original en Anglais ici.

Une des astuces les plus pratiques dans la recherche avancée de Google est le filtre « date », qui limite les résultats aux pages trouvées récemment. Les résultats peuvent être limités au dernier jour, à la dernière semaine, mois, années, etc.

Matt Cutts, de Google, et GoogleOperatingSystem en ont parlé en fin d’année dernière.

Vous pouvez accéder à ce filtre via l’URL, directement, en ajoutant simplement “&as_qdr=d” à la fin de n’importe quelle requête : comparez les deux résultats : Apple et Apple uniquement aujourd’hui. Changez simplement le « =d » en d5 pour 5 jours, ou w5 pour 5 semaines (w=weeks), ou y5 pour 5 ans, etc.

La procrastination organisée

Cet article vient d’ici

J’ai essayé d’écrire cet article pendant des mois. Pourquoi est-ce que, finalement, aujourd’hui, je le fait ?

Parce que j’ai du temps libre ? Faux.

Je dois relire des documents, commander des livres, envoyer une demande de remboursement, finir de rédiger des brouillons.

En réalité je me suis mis à écrire cet article pour éviter de faire toutes ces choses. C’est l’essence même de ce que j’appelle la procrastination organisée, une stratégie impressionnante que j’ai découverte, et qui convertit les procrastinateurs en personnes efficaces, respectées et admirées pour tout ce qu’elles arrivent à faire en même temps et pour la bonne utilisation qu’elles font de leur temps. Tous les procrastinateurs, par définition, repoussent tout ce qu’ils ont à faire jusqu’au dernier moment. La procrastination organisée est l’art d’utiliser ce mauvais trait de caractère à bon escient. L’idée clé est que le fait de procrastiner ne veut pas dire « ne rien faire du tout ». Les procrastinateurs ne font rien que très rarement ; il font toujours des choses qui ne sont que peu utiles, telles que tailler des crayons, faire le jardin ou faire un diagramme de la réorganisation de leurs fichiers sur leur ordinateur. Pourquoi est-ce qu’un procrastinateur fait ces choses ? Parce qu’elles sont une façon d’éviter de faire des choses plus importantes. S’il ne restait au procrastinateur qu’à tailler ses crayons, aucune force sur la terre ne réussirait à le convaincre de tailler le moindre petit crayon. Néanmoins, le procrastinateur peut être motivé pour faire des choses difficiles, chronométrées et importantes tant que ces tâches sont des choses qui donnent la possibilité d’éviter de ne pas en faire d’autres qui sont plus importantes.

La procrastination organisée signifie « un moyen de gérer la structure même des tâches d’une manière qui exploite ce trait de caractère ». La liste des tâches qu’on a en tête doit être triée par ordre d’importance. Les tâches qui semblent plus urgentes et importantes sont au sommet. Mais il faut imaginer qu’il y a aussi des tâches importantes à réaliser en bas de la liste. Réaliser ces dernières tâches est un moyen de ne pas faire les autres, situées plus en haut sur la liste. Avec ce type de structuration des tâches, un procrastinateur devient un citoyen utile. Un procrastinateur peut même acquérir, comme moi, une bonne renommée, être efficace et paraître organisé.

La situation la plus parfaite que j’aie jamais eue, pour une procrastination structurée, était lorsque ma femme et moi travaillions en tant que professeurs à Resident Fellows dans Soto House, à Stanford. Le matin, nous avions des papiers à remplir, des interrogations à préparer, du travail qui consistait à résumer des réunions faites, et moi, je quittais à ce moment précis la résidence pour aller juste à côté jouer au ping-pong avec les résidents, ou parler de tout et n’importe quoi avec eux, dans leurs appartements, ou pire, juste rester assis à lire le journal. Je me suis fait rapidement une réputation surprenante, et on pensait que j’étais une des rares professeurs du campus qui était d’accord pour accorder du temps avec les jeunes et qui voulait mieux les connaitre. Quel truc bizarre et marrant à la fois : s’éclater au ping-pong pour éviter de faire des choses plus importantes, et acquérir la réputation du prof le plus sympa du campus !

Les procrastineurs suivent souvent une mauvaise tactique. Ils essaient de minimiser leurs engagements, assumant le fait que s’ils ont peu de choses à faire, ils vont arrêter de procrastiner et faire ces choses. C’est exactement contre la nature du procrastineur et détruit sa source la plus importante de motivation. S’il y a peu de tâches sur une liste, ça veut dire que par définition, ces tâches seront importantes, et que la seule chose à faire pour les éviter est de ne rien faire. C’est la manière la plus efficace de devenir un gros tas de gelée flasque, au lieu d’être quelqu’un d’efficace.
Arrivé ici, vous vous demandez : « Et alors, on fait quoi des tâches tout en haut de la liste, qu’au final, personne ne fait ? ». Je l’admets, il y a un problème potentiel ici.

L’astuce est de choisir vraiment bien les projets qu’on met en haut de la liste. La gestion idéale comporte deux caractéristiques : en premier, il faut qu’il y ait des deadlines (mais en réalité si ce n’est pas fait ce n’est pas la mort), et en second, il faut que les tâches semblent horriblement importantes (mais personne ne va mourir si on ne les fait pas). Heureusement, la vie abonde de tâches qui correspondent à ces deux critères. Dans les universités la grande majorité des tâches relèvent de ces deux catégories, et je suis sûr que c’est la même chose pour toutes les entreprises un peu grosses. Tenez, prenons par exemple la tâche que j’ai écrite juste en haut de ma liste maintenant. C’est de finir un essai sur le thème de la philosophe des langages. Il est supposé être terminé depuis onze mois. J’ai fait plein de choses super importantes entretemps juste pour éviter de travailler dessus. Il y a quelques mois, je me suis senti tellement coupable que j’ai écrit une lettre à mon éditeur en lui disant combien j’étais désolé d’être en retard et où j’ai exprimé mes bonnes intentions pour finir ce que j’ai commencé. Le fait d’écrire cette lettre était encore une façon d’éviter de travailler sur le sujet. Eh bien au final on a vu avec lui que mon planning était à peine derrière tout ce qu’il avait planifié. Mais en réalité est-ce que ce sujet est si important ? Pas tellement important, enfin pas important au point d’imaginer ne rien pouvoir faire d’autre. Lorsque je n’aurai plus rien à faire je m’y mettrai.

Un autre exemple est le remplissage de la fiche de commande de livres. J’ai écrit ça en juin. En octobre, je vais donner un cours sur l’épistemologie. La la fiche de commande de livres est à rendre depuis longtemps. C’est facile d’imaginer que c’est une tâche importante, avec un délai pressant derrière (pour les non-procrastineurs, je préfère signaler que les délais deviennent vraiment urgents une semaine voire deux, après que le délai soit écoulé). J’ai pratiquement tous les jours un beep de la secrétaire du département, des étudiants qui me demandent parfois ce qu’ils auront à lire, et la fiche de commande de livres est là en plein milieu de mon bureau, pile poil sous le sachet dans lequel était mon repas de midi de mercredi dernier. Cette tâche est presque tout en haut de ma liste. Cela me gêne et me motive tout à la fois, de faire d’autres choses utiles mais plus superficielles ou, disons, moins importantes. Mais en réalité, la secrétaire a une pile énorme fiches déjà remplies par des non-procrastinateurs, et elle n’a pas le temps de toutes les faire ! Je remplirai la mienne au milieu de l’été et tout ira bien. J’ai juste besoin de commander des livres connus d’imprimeurs connus et efficaces. Je vais sûrement accepter d’autres tâches apparemment plus importantes entre maintenant et, disons, le premier août. Je me sentirai mieux sur le plan comportemental si je me mets à remplir cette fiche le jour où ce sera vraiment un moyen d’éviter de faire ces autres nouvelles tâches plus importantes.

Le lecteur attentif pourra constater que la procrastination structurée demande une petite dose de déception, parce qu’il faut systématiquement mettre à jour sa propre pyramide des besoins et que celle-ci peut sembler fausse vue de l’extérieur. Parfaitement.

On doit pouvoir se reconnaitre et s’épanouir en exécutant des tâches avec une importance faussement gonflée et des délais irréalistes, tout en ressentant vraiment qu’elles sont importantes et urgentes. Ce n’est pas une difficulté en soi, parce que tous les procrastineurs ont une faculté rare : savoir se mentir à soi-même et y croire.

En conclusion : quoi de plus noble qu’utiliser les défauts d’un caractère pour les transformer en qualités ?

Joe la mouk

Oui je sais c’est vieux mais je ne m’en lasse pas.
Vous trouverez plus de choses par ici.
Ah, ils ont aussi fait la version Anglaise ici. (On sent qu’ils ont un peu d’expérience et le montage est meilleur mais celui en Français et vraiment, vraiment excellent)

Firefox : 20 raccourcis indispensables

Ces astuces viennent d’ici

Je me suis permis de rajouter pas mal de notes afin que tout le monde arrive à s’en servir. Tellement indispensables !

  1. Chercher dans des sites grâce à un mot clé
    Allez dans n’importe quel site qui a champ de recherche, cliquez avec le bouton droit de la souris, choisissez “Ajouter un mot-clé pour cette recherche”. La boîte d’ajout de mot-clé va s’ouvrir. Donnez-lui un nom et un mot clé court (par exemple “bay” pour eBay pour le nom et le mot-clé). Maintenant, si vous voulez chercher des CDs sur eBay vous pouvez le faire en allant dans la barre d’adresse et en tapant directement bay CDs”.
  2. Assignez de mots-clé à des marque-page
    Pour accélérer la recherche d’un marque-page, allez dans marque-pages/organiser les marque-pages, cliquez avec le bouton droit de la souris sur le lien qui vous intéresse et sélectionnez le menu « propriétés ». Entrez une chaine courte dans le champ mot-clé (étiquette sur Firefox 3), par exemple, entrez ‘olive’ pour votre marque-page sur ce blog et validez. Par la suite, poiur accéder immédiatement à ce raccourci, il vous suffit de taper ‘olive’ dans la barre d’adresse et de taper sur entrée.
  3. Navigate Tabs
    Appuyez sur « CTRL+TAB » pour aller d’onglet en onglet, de la gauche vers la droite ou « CTRL+SHIFT+TAB » pour aller en sens inverse. Quand vous arriverez au dernier onglet il retournera au premier et vice-versa. Vous pouvez aussi appuyez sur « CTRL » et un chiffre qui correspond à l’onglet auquel vous voulez accéder. Par exemple, « CTRL+3 » vous amènera directement au troisième onglet.
  4. Tapez plus rapidement des URLs
    Tapez le nom (pas l’addresse) d’un site sur lequel vous voulez vous rendre et appuyez sur « CTRL+ENTER ». Cela va automatiquement ajouter « http://www. » avant le texte et « .com » après et ouvrir automatiquement le site. « SHIFT+ENTER » ajoute « http://www. » et « .net« , et « CTRL+SHIFT+ENTER » « http://www. » et « .org« . Si vous appuyez sur ALT au même moment le site s’ouvrira dans un nouvel onglet.
  5. Recherche rapide d’un mot sur google
    Pour chercher n’importe quel mot ou phrase dans un site web, selectionnez et glissez-déposer le texte dans la barre de recherche de Firefox (la plupart du temps elle est en haut à droite). Alternativement, vous pouvez sélectionner la phrase, cliquer avec le bouton droit sur la sélection, et choisir « Recherche google pour… ». Vous pouvez changer le moteur de recherche en sléectionnant un autre moteur via la petite flèche de sélection à droite du logo ‘G’ de google. Par exemple, si vous choisissez Amazon ou eBay vous pouvez utiliser cette méthode pour chercher rapidement un produit.
  6. Marques pages qui s’ouvrent en cascade
    Vous pouvez marquer tous les onglets ouverts en une seule fois en allant dans « Marque-pages », puis « Marquer tous les onglets ». Si vous décidez de sauver ce répertoire dans la « Barre personnelle », alors lorsque vous cliquerez sur le bouton qui sera dans votre barre, vous aurez un menu qui va s’ouvrir avec tous les onglets que vous avez sauvé.
  7. Supprimer des adresses historisées
    Lorsque vous commencez à taper quelque chose sur Firefox 3, ou que vous cliquez sur la petite flèche de la barre d’adresse pour qu’elle vous donne des suggestions, vous verrez une liste des sites sur lesquels vous êtes allé récemment. Pour enlever une adresse particulière, déplacez vous avec les touches haut et bas et tapez “SHIFT+DELETE”. Firefox le supprimera de son historique.
  8. Téléchargements instantanés
    Cliquez avec le bouton droit sur la barre de navigation (mais pas directement là où on tape une URL, plutôt juste à côté) et sélectionnez « Personnaliser ». Une fiche va s’ouvrir, et vous présenter tous les boutons que vous pouvez ajouter. Glissez-déposez l’icône des téléchargements à côté des boutons suivant-précédent. Maintenant, lorsque vous voulez télécharger quelque chose rapidement, il vous suffit de l’attraper avec la souris (= cliquer en laissant appuyez dessus) et le glisser-déplacer sur ce bouton et le téléchargement va commencer. Personnellement j’utilise DownThemAll et j’ai mis le bouton. C’est un gain de temps énorme.
  9. Lancer plusieurs onglets de la page d’accueil
    Firefox peut-être configuré pour ouvrir plusieurs onglets au démarrage, ou bien si vous cliquez sur l’icône de la maison. Allez sur toutes les pages que vous voulez voir ouvertes au démarrage et allez dans Outils/Options/Général et cliquez sur « Pages courantes ».
  10. Affichage du curseur
    Voir là où est le curseur pour sélectionner du texte en appuyant sur SHIFT et en utilisant les flèches du clavier est parfois plus précis qu’en utilisant la souris. Appuyez sur “F7″ pour afficher (ou cacher) l’affichage du curseur. Votre souris pourra se reposer un peu.
  11. Sauvez des clips audio ou vidéo
    Si vous voulez sauver une image, une vidéo, ou un morceau de musique, mais qu’il est protégé, cliquez avec le bouton droit et choisissez “Informations sur la page”. Cliquer sur l’onglet « Média », et cherchez le fichier que vous désirez, puis choisissez « Sauver sous ».
  12. Recherche rapide sur Google
    Si Google est votre moteur de rcherche par défaut, et que vous tapez votre recherche directement dans la barre d’adresse et que vous appuyez sur entrée, Firefox va essayer le bouton habituel de Google “J’ai de la chance” et vous amener directement à la première page de résultats de Google.
  13. Visualiser des images
    Vous pouvez voir n’importe quelle image en cliquant dessus avec le bouton droit et sélectionnant « Voir l’image ». Appuyez sur “SHIFT” au moment où vous faites cela et l’image s’ouvrira dans une nouvelle fenêtre. Appuyez sur “CTRL” (ou cliquez avec le bouton de la molette) et l’image s’ouvrira dans un nouvel onglet.
  14. Accélérez Firefox
    Il y a plein de manière de bidouiller un programme pour le rendre plus rapide, mais la plus facile et d’en utiliser un autre qui fait tout pour vous. Servez vous donc des extensions FireTune et Fasterfox. Votre vie va changer !
  15. Faire des marque-pages « vivants »
    Firefox utilises les feeds RSS pour créer des marque-pages « vivants » qui changent tout seuls dynamiquement et pointent sur les derniers articles et les dernières histoires en date. Vous pouvez créer des marque-pages « vivants » (« live bookmark ») à partir de n’importe quel site pourvu que ce dernier les supporte. Dans ce cas vous verrez une icône orange qui apparaîtra dans la barre d’adresse. Cliquez dessus et le tour est joué.
  16. Arrêter une animation
    Certaines sites Web utilisent des images GIF animées. Pour arrêter l’animation appuyez simplement sur la touche « ESC ».
  17. Ouvrir un nouvel onglet
    Il y a plein de façon d’ouvrir un nouvel onglet. Vous pouvez aller dans le menu principal, et choisir Fichier/Nouvel onglet, ou encore faire CTRL+T, ou cliquer sur un lien en laissant appuyé sur la touche CTRL, en cliquant avec le bouton droit de la souris sur un lien et en choisissant “Ouvrir dans un nouvel onglet”. Vous pouvez aussi simplement prendre un lien et l’amener entre deux onglets. Je précise « entre », parce que si vous amenez le lien sur un onglet, Firefox va ouvrir le lien dans l’onglet que vous avez choisi, pas dans un nouvel onglet.
  18. Fermer des onglets
    Vous pouvez fermer n’importe quel onglet en cliquant dessus avec le bouton du milieu de votre souris (le bouton de la roulette). Ou encore en appuyant sur CTRL+F4. Ou finalement en appuyant sur CTRL+W. Faites votre choix.
  19. Customisez Firefox
    Allez dans la barre d’adresse et tapez “about:config” puis appuyez sur “ENTREE” pour afficher la configuration des options de Firefox. Attention, il faut faire ces changements avec prudence ! Tout le comportement de Firefox est basé sur ces préférences. Vous en saurez plus en allant sur mozillaZine.
  20. Trouver des mots et des liens
    Si vous appuyez sur « / » (la touche « division » du pavé numérique) vous aurez une boite de recherche rapide qui va s’ouvrir dans Firefox (en bas à gauche de la page). Au fur et à mesure que vous tapez quelque chose, la recherche se fera en direct ! Si vous appuyez sur ” ‘ ” (l’apostrophe, la touche « 4 » du clavier, au dessus du « e ») au lieu du « / », la boite de recherche rapide uniquement dans les liens présents dans la page va s’ouvrir. Appuyez sur “CTRL-F” pour ouvrir la boite de recherche complète (elle s’ouvre au même endroit que les deux précédentes). Lorsque l’une des boite de recherche est ouverte, appuyez sur « F3 » pour rechercher l’occurrence suivante.

Nouveautés du Web : Shelfari

Shelve = étagère.

Shelfari, la communauté Amazon « construite autour des livres », vient de donner la possibilité d’éditer les profiles des auteurs dans l’espoir que cela devienne, en plus d’une page parmi les résultats de recherches destinée à donner des informations biographiques sur les auteurs, une possibilité d’avoir plus d’interactions entre les écrivains et leurs fans.

Chaque page d’un écrivain aura un wiki ouvert en plus d’un plateau de discussion où chaque discussion aura trait à un livre écrit par la personne. Shelfari espère se démarquer des autres wikis (Wikipedia entre autres pour ne pas la nommer) en encourageant les auteurs eux-même à rejoindre la communauté et modifier les pages les concernant. Beaucoup de sites on tendance à freiner ou même empêcher cette pratique à cause des vues biaisées des fans, mais Shelfari est convaincue que l’interaction qui va découler entre les auteurs et leur fans compensera cet inconvénient.

Avec l’introduction de ces nouveaux types de profiles, Shelfari est destiné à devenir le référentiel de base sur l’information littéraire, et a le potentiel pour devenir une IMDB pour livres. En même temps, le succès de ces pages wiki va être du principalement à l’interaction entre les écrivains et les fans, et il faut que les écrivains interagissent, ce qui reste difficile à estimer. Sans cette interaction, les utilisateurs pourraient tout aussi bien aller lire les mêmes informations sur Wikipedia dans lequel il y a déjà les informations sur leurs auteurs favoris.

En plus de ces nouveaux profiles, Shelfari propose des critiques de livres, recommandations, et des groupes communautaires. Les membres peuvent visualiser leur collection de livres dans une bibliothèque virtuelle, et les livres peuvent facilement être achetés via des liens vers d’autres sites (Shelfari a récupère un pourcentage de revenu de ces ventes). La construction du site a débuté en octobre 2006, et a reçu 1 million de dollars dans les investisssements d’Amazon de Series A en février 2007.