Catégorie : vie courante

Piano : quelques compositions des oeuvres de L. V. Beethoven (1770–1827) (3/3)

L’auteur de toutes ces compositions est L. V. Beethoven (1770–1827). J’ai pu trouver sa biographie en Français. Si vous cliquez dessus vous verrez le résultat en Français.
Voici quelques-unes de ses œuvres (je les ai retenues car elles étaient destinées au piano bien sûr) :

Sonata No. 24 (2nd Movement: Allegro vivace)

Elle est faite pour piano.
Elle a été composée en 1809
Son genre est du type classique.
Sa licence est de type « Domaine publique« .
Si vous voulez l’écouter cliquez sur : fichier midi (.mid) (attention, la qualité est mauvaise).
Le plus intéressant : cliquez ici pour voir la partition
Vous pouvez éventuellement lire une jolie description de cette composition ici
Enfin, tous les fichiers de cette composition sont regroupés ici

Sonata No. 25 (1st Movement: Presto alla tedesca)

Elle est faite pour piano.
Elle a été composée en 1809
Son genre est du type classique.
Sa licence est de type « Domaine publique« .
Si vous voulez l’écouter cliquez sur : fichier midi (.mid) (attention, la qualité n’est pas bonne).
Le plus intéressant : cliquez ici pour voir la partition
Vous pouvez éventuellement lire une jolie description de cette composition ici
Enfin, tous les fichiers de cette composition sont regroupés ici

Sonata No. 25 (2nd Movement: Andante)

Elle est faite pour piano.
Elle a été composée en 1809
Son genre est du type classique.
Sa licence est de type « Domaine publique« .
Si vous voulez l’écouter cliquez sur : fichier midi (.mid) (attention, il ne faut pas se fier à la qualité vous pourrez faire mieux).
Le plus intéressant : cliquez ici pour voir la partition
Vous pouvez éventuellement lire une jolie description de cette composition ici
Enfin, tous les fichiers de cette composition sont regroupés ici

Sonata No. 25 (3rd Movement: Vivace)

Elle est faite pour piano.
Elle a été composée en 1809
Son genre est du type classique.
Sa licence est de type « Domaine publique« .
Si vous voulez l’écouter cliquez sur : fichier midi (.mid) (attention, la qualité sonore cache la qualité réelle vous pourrez faire bien mieux).
Le plus intéressant : cliquez ici pour voir la partition
Vous pouvez éventuellement lire une jolie description de cette composition ici
Enfin, tous les fichiers de cette composition sont regroupés ici

Sonata No. 27 (1st Movement: Mit Lebhaftigkeit)

Elle est faite pour piano.
Elle a été composée en 1814
Son genre est du type classique.
Sa licence est de type « Domaine publique« .
Si vous voulez l’écouter cliquez sur : fichier midi (.mid) (attention, la qualité est très moyenne).
Le plus intéressant : cliquez ici pour voir la partition
Vous pouvez éventuellement lire une jolie description de cette composition ici
Enfin, tous les fichiers de cette composition sont regroupés ici

Sonata No. 27 (2nd Movement: Nicht zu geschwind)

Elle est faite pour piano.
Elle a été composée en 1814
Son genre est du type classique.
Sa licence est de type « Domaine publique« .
Si vous voulez l’écouter cliquez sur : fichier midi (.mid) (attention, la qualité est limite).
Le plus intéressant : cliquez ici pour voir la partition
Vous pouvez éventuellement lire une jolie description de cette composition ici
Enfin, tous les fichiers de cette composition sont regroupés ici

Sonata No. 32 (1st Movement)

Elle est faite pour piano.
Elle a été composée en 1822
Son genre est du type classique.
Sa licence est de type « Domaine publique« .
Si vous voulez l’écouter cliquez sur : fichier midi (.mid) (attention, la qualité est mauvaise).
Le plus intéressant : cliquez ici pour voir la partition
Vous pouvez éventuellement lire une jolie description de cette composition ici
Enfin, tous les fichiers de cette composition sont regroupés ici

Rondo A Capriccio

Elle est faite pour piano.
Elle a été composée en 1795
Son genre est du type classique.
Sa licence est de type « Domaine publique« .
Si vous voulez l’écouter cliquez sur : fichier midi (.mid) (attention, la qualité n’est pas bonne).
Le plus intéressant : cliquez ici pour voir la partition
Vous pouvez éventuellement lire une jolie description de cette composition ici
Enfin, tous les fichiers de cette composition sont regroupés ici

Prelude Op. WoO 55

Elle est faite pour piano.
Elle a été composée en 1787
Son genre est du type classique.
Sa licence est de type « Domaine publique« .
Si vous voulez l’écouter cliquez sur : fichier midi (.mid) (attention, il ne faut pas se fier à la qualité vous pourrez faire mieux).
Le plus intéressant : cliquez ici pour voir la partition
Vous pouvez éventuellement lire une jolie description de cette composition ici
Enfin, tous les fichiers de cette composition sont regroupés ici

Für Elise

Elle est faite pour piano.
Elle a été composée en 1810
Son genre est du type classique.
Sa licence est de type « Domaine publique« .
Si vous voulez l’écouter cliquez sur : fichier midi (.mid) (attention, la qualité sonore cache la qualité réelle vous pourrez faire bien mieux).
Le plus intéressant : cliquez ici pour voir la partition
Vous pouvez éventuellement lire une jolie description de cette composition ici
Enfin, tous les fichiers de cette composition sont regroupés ici

Seven Variations – Opus WoO 78

Elle est faite pour piano.
Elle a été composée en 1803
Son genre est du type classique.
Sa licence est de type « Domaine publique« .
Si vous voulez l’écouter cliquez sur : fichier midi (.mid) (attention, la qualité est très moyenne).
Le plus intéressant : cliquez ici pour voir la partition
Vous pouvez éventuellement lire une jolie description de cette composition ici
Enfin, tous les fichiers de cette composition sont regroupés ici

Menuett Op. WoO 82

Elle est faite pour piano.
Elle a été composée en 1785
Son genre est du type classique.
Sa licence est de type « Domaine publique« .
Si vous voulez l’écouter cliquez sur : fichier midi (.mid) (attention, la qualité est limite).
Le plus intéressant : cliquez ici pour voir la partition
Vous pouvez éventuellement lire une jolie description de cette composition ici
Enfin, tous les fichiers de cette composition sont regroupés ici
NB : j’ai récupéré ces compositions, qui sont entièrement libres de droit, sur ce site qui est tout simplement géniallissime : mutopiaproject

Blague : la différence entre un policier Français, un policier Australien et un policier Américain ?

Quelle est la différence entre un policier Français, un policier Australien et un policier Américain ?

Mise en situation :

Vous marchez dans une rue déserte avec votre femme et vos deux enfants. Soudainement, un « jeune » arrive devant vous avec un énorme couteau et vous regarde droit dans les yeux en éructant injures et obscénités. Il lève le couteau et charge sur vous. Vous avez votre arme de service 9 mm sur vous. Vous n’avez que quelques dixième secondes pour réagir avant qu’il soit sur vous.

Que font-ils ?

Le policier Français :

(1) Analyse de la situation : si je tire :

– est-ce que son couteau est malgré tout autorisé ?
– est-ce que cela va avoir un impact sur mes chances d’une promotion ?
– est-ce que les médias vont faire un profil de sa vie pour dire qu’il était aimé de tout le monde ?
– est-il un « jeune » de quartier incompris par la société ?
– est-il un nouvel individu en probation qui a mal été réinséré dans la société ?
– est-ce que cela va être vu comme du racisme s’il fait partie de la « diversité  »
– est-ce que la ville va être ensuite mise à feu et à sang par les « jeunes » des quartiers ?
– est-ce que je vais être poursuivi par la Halde, le MRAP, SOS Racisme, etc…. ?
– est-ce qu’on va parler de « bavure » dans les médias et me condamner lourdement ?
– est-ce que je vais perdre mon emploi ?
– est-il une victime du syndrome alcolo-foetal et il ne comprend pas ce qu’il fait à cause de cela ?
(2) Après analyse :
« Je vais le prévenir gentiment de déposer son arme alors qu’il s’approche… »

Le policier Australien :

– BANG

Le policier Américain :

– BANG BANG BANG BANG BANG BANG BANG BANG BANG BANG BANG click… reload…
– BANG BANG BANG BANG BANG BANG BANG BANG BANG BANG click click click click

SMS 22323 : vous pouvez retirer votre colis

Ce matin, j’ai reçu un SMS me disant:

« Nous avons le plaisir de vous informer que vous pouvez retirer votre colis en club de CC PLAN DE CAMPAGNE jusqu au 28 Jul 2010. »

C’est forcément une démarche publicitaire, disons plutôt une arnaque.
Il faut se servir du 33700 : c’est un dispositif d’alerte permettant de signaler les spams reçus sur son mobile. Le site officiel se trouve ici.

Dès la réception d’un SMS abusif sur votre mobile, vous pouvez le signaler en quelques secondes en le transférant par SMS au numéro 33700.

  • Etape 1 : Vous recevez par SMS un message abusif
  • Etape 2 : Vous transférez tel quel ce SMS au numéro 33700
    Pour faciliter le traitement de ce message, n’ajoutez pas de commentaires avant ou après le message. Nous avons besoin du message tel qu’il vous a été envoyé
  • Etape 3 : Vous recevez un message du 33700 vous invitant à compléter votre signalement en renvoyant au 33700 le numéro depuis lequel vous avez reçu ce SMS abusif

Si beaucoup le font, les arnaqueurs seront poursuivis et cesseront de voler des pauvres gens naïfs.

Uzbl : un browser Web entièrement en ligne de commande !

C’est ici que vous pourrez voir cet « ovni » du monde Internet : http://www.uzbl.org/.

Il est en plusieurs parties : le coeur même du système, et un programme qui interagit avec lui, lui envoie des messages, et affiche son résultat de retour. Comme le coeur semble extrêmement bien fait, on est censé pouvoir faire tout un tas de choses, automatiquement : un cas concret, c’est l’exemple du second programme qui interagit avec le coeur : en pratique on a un navigateur. Et puis il a rajouté une troisième couche, un troisième programme qui interagit avec le second, et qui donne la possibilité de tout gérer par onglets. Comme tout est open source, et apparemment très bien écrit, il est possible de faire plein de choses.

Le second programme, il a décidé de faire en sorte que son comportement soit du style « vi », à savoir : tout se fait au clavier, il y a un mode « navigation » où les touches se comportement d’une certaine façon, et il y a le mode édition (touche « i » comme sur vi, pour les connaisseurs), où on peut entrer des informations dans les formulaires.

Dans la vidéo, sur le site, on voit qu’il va déjà bien plus vite en tapant sur son clavier qu’en utilisant la souris. Je pense que lorsqu’on va toujours sur des sites qu’on connait bien, on doit au final gagner beaucoup de temps.

Dwarf Fortress

Malgré le fait que ce soit un jeu en plein développement, et en évolution permanente depuis déjà plus de quatre ans, Dwarf Fortress a déjà beaucoup de choses qui fonctionnent et qui fonctionnent même très bien.

Vous trouvez un blog ultra détaillé au jour le jour ici.
N’hésitez pas à aller chercher la toute dernière version. A la sortie de cette page, c’est la version 0.31.19 qui est en cours. Cliquez ici pour aller chercher la bonne version, en espérant que vous êtes sous Linux !.

  • Le monde est crée aléatoirement avec des civilisations distinctes qui s’étendent aléatoirement sur plus de 1000 ans d’histoire détaillée, des dizaines de cités, des centaines de forteresses, de grottes, et des régions avec des faunes diverses et variées ;
  • Le monde peut durer aussi longtemps que vous voulez, sur plusieurs parties complètement différentes, parce que tout est enregistré : ce qui est fait, mais les aussi les évènements historiques et autres choses sur la faune et le monde au complet ;
  • Dirigez vos nains lorsqu’ils cherchent fortune et gloire dans la montagne :
    • Fabriquez des bijoux, travaillez-les, embellissez-les avec des matériaux précieux, de l’or des bijoux, et plus encore ;
    • Défendez vous contre les civilisations hostiles, la faune et les animaux sauvages ;
    • Soutenez la noblesse lorsqu’elle fait des demandes à votre population ;
    • Faites ce que vous pouvez pour conserver vos nains contents et suivez leurs humeurs, et leurs aspirations lorsqu’ils se reposent et se détendent ;
    • La prise en charge de la profondeur (coordonnées X, Y et Z) vous donne la possibilité de créer vos forteresses sur plusieurs niveaux. Construisez des tours et conquérez le monde sous-terrain ;
    • Construisez des barrages pour détourner les rivières afin d’améliorer vos récoltes, ou de noyer vos adversaires… et n’oubliez pas la lave des volcans !
    • Les opérations chirurgicales, les attelles, les béquilles et bien plus : la santé des nains est importante, à vous d’aider à une meilleure gestion au lieu de les laisser livrés à eux-même (ce qui reste néanmoins possible) ;
    • Et bien, bien plus encore…
  • Jouez un aventurier solitaire en quête de gloire ou à la recherche d’une vengeance personnelle :
    • Re-rencontrez les adversaires de vos parties précédentes ;
    • Recrutez des gens dans les villes pour qu’ils vous accompagnent le long de votre périple ;
    • Découvrez tous les terrains sans aucune restriction ;
    • Parcourrez un monde gigantesque (les mondes peuvent aller jusqu’à une taille de 197376 x 197376) ;
    • Acceptez des quêtes que vous demandent des leaders de civilisations – ou des chefs de villages ;
    • Mettez vous à la retraite, refaites une aventure avec un nouveau personnage… et rencontrez vos anciens héros à la retraite ! Amenez-les avec vous dans une nouvelle aventure, ou ré-activez les à nouveau et jouez-les directement ;
    • La prise en charge de la profondeur (coordonnées X, Y et Z) vous donne la possibilité de faire des va-et-viens entre les mondes sous-terrains, et le sol de plain pied, de combattre en haut, et en bas… parfois même les deux en même temps !
  • Le modèle de combat est très avancé, il prend en compte les compétences dans certains domaines, les parties des corps, leurs tissus, les matériaux qui les protègent, les principes de combats tels que la lutte, les charges et les esquives, et ce sur plusieurs carrés de distance, les saignements, la douleur, les effets du poison et du venin, et bien plus encore.
  • Une gestion dynamique du temps prend en compte le vent, l’humidité, les masses d’air chaud et d’air froid (qui créent ainsi des pluies, des orages mais aussi des tempêtes de neige) ;
  • Plus de deux cents types de matériau de base existent et sont placés dans des environnement géologiques cohérents ;
  • Il est possible de créer à l’infini des nouvelles créatures, de nouvelles armes, des plantes, des métaux, de nouveau objets, etc, via des fichiers textes entièrement paramétrables ;
  • Une gestion étendue du rendu se fait en utilisant un fichier des images (qui sont au actuellement…. des lettres !) qui est entièrement paramétrable. Beaucoup d’extensions sont déjà sorties avec de nouveaux graphismes.

McAfee : à éviter à tout prix !

Je disais ici que c’est un vrai logiciel de merde.
C’était il y a presque deux ans.
Eh bien j’ai confirmation que c’est toujours d’actualité : McAfee est toujours une méga merde.
Regardez le commentaire ici : lorsqu’ils ont découvert une faille sur Firefox, le type qui a été victime de l’attaque explique :

Voici la traduction faite par moi-même de son commentaire :

La vulnérabilité de Firefox3.6.1 est réelle.
J’ai été touché par elle la nuit dernière, par un site pornographique : ça a planté Firefox et toutes ses fenêtres et onglets, et ça a lancé le programme de prise de contrôle à distance (« rootkit ») sur mon PC (sous Windows XP-pro).
J’ai éteint mon PC, j’ai pris le disque, j’ai scanné le disque avec mon antivirus Avast. Ce dernier a detecté « HTML:RedirME » et « Prontexi » dans le cache de Firefox ; plus d’information ici.
Je n’avais pas Avast qui tournait à ce moment, mais c’était McAfee et McAfee n’a rien vu. Même pas un tout petit signe. Complètement aveugle.

Vous avez tout ici (en Anglais), commentaire n. 12 :
http://blog.mozilla.com/security/2010/02/22/secunia-advisory-sa38608/

Pour information, Avast est gratuit (si je ne m’abuse)…

Créer un film : 9 choses que vous devez avoir en tête, et pas plus !

J’ai entièrement traduit cet article, que je trouve intéréssant, ici.

Ci-suivent les neuf choses vous devez faire si vous voulez faire un film. Neuf, pas plus.

  1. Bordel, attrapez votre caméra et filmez ! Éliminez vos idées classiques de « j’ai besoin de quoi, j’ai besoin de qui, il me faut de l’argent », et ne vous arrêtez plus de manière obsessionnelle sur chaque petit détail. Si vous n’arrivez pas à avoir l’argent dont vous avez besoin, alors cherchez un moyen d’atteindre vos objectifs avec moins d’argent. Si vous ne trouvez pas l’endroit idéal, ré-écrivez le script, mais cela doit se passer dans un endroit du domaine du possible. Ré-écrivez jusqu’à ce que vous ayez un film que vous pouvez faire, ici, maintenant, tout de suite !
  2. Trois prises et c’est bon… Pourtant, avec la vidéo digitale, vous pourriez faire autant de prises que désiré, non ? Eh bien non ! Faites trois prises et passez à la suite, exactement comme si vous créiez un film 35mm. Les seules scènes vraiment importantes ou très courtes peuvent aller jusqu’à cinq prises mais dans tous les cas, après ça, passez à la suite. Les acteurs ne feront jamais mieux que sur trois prises. Il faut l’accepter, c’est comme ça.
  3. Faites la globalité, puis les trucs originaux après. Faites un plan d’ensemble, puis un plan moyen, puis rapproché de chaque personne, et enfin faites quelques inserts. Si selon vous la scène telle quelle vous va, ce n’est qu’à ce moment là que vous pouvez vous exprimer et faire des choses originales. Mais même là, si ces « choses originales » n’ajoutent rien au film, vous devriez peut-être passer à la scène suivante.
  4. Faites du bon son, ou apprenez ADR. Avoir un bon son, c’est impératif. Même si vous ne pouvez pas le faire pendant les prises, faites le via ADR. Ayez en tête que ça peut coûter très cher, si vous n’avez pas accès à un studio de post production sonore. Essayez vraiment de capturer avec la meilleure qualité possible pendant la production, mais prévoyez dans le budget un minimum d’ADR. Ce serait même déjà une bonne idée d’imaginer comment faire des dialogues ADR dès maintenant. C’est une compétence dont vous vous servirez inévitablement.
  5. Apprenez à éditer, que vous vouliez éditer votre film vous-même ou pas, il vous faut apprendre l’édition. Si vous ne savez pas le faire, alors vous ne saurez jamais comment faire un minimum de montage et comment construire correctement un film. Ou, à l’extrémité opposée du spectre, vous allez faire une couverture de tout ce que vous voulez faire beaucoup plus large, beaucoup plus de shots, et votre éditeur aura à visualiser / éditer / travailler des heures entières de séquences inutiles. C’est aussi une mauvaise chose parce que si votre éditeur doit se farcir des heures entières de tri inutilement, il va se lasser et vous aurez de grandes chances de le voir ralentir, peut-être même abandonner en plein milieu de l’édition. Si vous avez fait tout ce qu’il faut dans le bon ordre, l’édition devrait évoluer et suivre les séquences de manière transparente.
  6. Finissez le film. Par dessus tout, finissez le. Si c’est votre premier film, il va sûrement être mauvais. Acceptez le. Mais vous devez être conscient que quelque soit la valeur d’un film, qu’il soit bon ou mauvais, il aura toujours un minimum de valeur, alors qu’un film qui n’est pas terminé ne vaut rien. Allez sur un site de vente de films pourris genre horreur gore, achetez les et regardez les. Ça vous coûtera très peu d’argent et ça vous fera réaliser que beaucoup de films ne sont pas que mauvais, ils sont… comiquement horribles. Tout est hors focus, l’histoire n’a aucun sens, et les gamins de 15 ans se prennent pour les rois du monde. C’est complètement ridicule mais il y a une chose qu’on ne peut pas leur reprocher : ils ont été finis. Et pas que ça : ils ont été vendus. Il y a quelques distributeurs qui font un petit business en cherchant des films comme ceux-là afin de les revendre (regardez du côté de « best buy »). Typiquement les producteurs de ce genre de films peuvent faire entre 5000 et 10,000 € de vente en conservent 100% des droits sur leurs « chefs-d’œuvre ». C’est sûr vous ferez pas péter le champagne dans une limousine sur Beverly Hills… mais au moins vous pourrez dire que vous avez vendu un film. Croyez moi, la réalité est simple : vraiment très peu de personnes arrivent réellement à terminer un film. C’est une tâche difficile, pour ne pas dire impossible à faire même si vous avez des millions à dépenser. Mais si vous y arrivez, vous pourrez approcher des vrais investisseurs et dire que vous êtes un vrai producteur. Faites le film complet même s’il ressemble à un collage de différentes pièces, que les prises de vues sont mauvaises, le focus mal fait… mais finissez le. Si votre carrière doit commencer quelque part c’est uniquement de cette façon : un film mauvais, mais un film terminé.
  7. N »oubliez pas un autre aspect. En espérant que je vous ai convaincu que vous n’allez pas faire le prochain hit en faisant des shoots en DV et en les éditant sur votre iMac. Et en espérant aussi que malgré tout ça vaut toujours le coup de le faire… Comment vous assurer que vous allez tout de même progresser et atteindre vos objectifs réels dans votre carrière de cinéaste ? Comme je l’ai dit, chercher à faire un film parfait c’est le miroir aux alouettes… mais ça ne veut pas dire que vous ne pouvez pas être parfait dans une direction donnée. Essayez de faire en sort qu’un aspect particulier de votre film ressorte. Ok, les acteurs ne sont peut-être pas les meilleurs… mais peut-être que vous avez le talent nécessaire pour qu’à la fin, l’audience fasse un « wow ». Peut-être connaissez vous un endroit particulier d’une beauté envoûtante, dont vous pouvez vous servir pour transformer un petit film en quelque chose de plus grand qu’une vie toute entière. Peut être que vous et vos amis sont ceinture noire en karaté et vous réussirez à tourner quelque chose qui va scotcher les téléspectateurs. L’idée générale est qu’à la fin du film, il faut qu’il y ait quelque chose qui en ressorte clairement. Au moins un aspect. Imaginons que vous tourniez une scène de combat géniale. Peut-être que vous ne ferez jamais plus d’autre film dans votre vie, qui sait, mais au moins vous aurez fait une scène marquante. Peut-être que vous ne ferez jamais plus d’autre film, mais lors d’une première, vous serez remarqué par un producteur qui veut une équipe de cascadeurs exceptionnelle pour son prochain film. Deux ans plus tard vous êtes celui qui fait la chorégraphie et la mise en place de toutes les actions spectaculaires des grands films à venir. Ce n’était peut-être pas l’objectif de départ, mais ça ne sera pas un mauvais résultat, avouez !
  8. Réussissez bien une scène. Faites au moins une scène dans votre film qui met en valeur l’aspect que vous désirez faire voir en priorité. Peut-être qu’il faudrait rallonger cette scène de combat pour la rendre encore plus épique, qui sait. Peut-être que vous pouvez faire une seule scène en continu qui met clairement en valeur les qualités des acteurs et les vôtres, ainsi que la direction que vous avez décidé d’imposer. Mais par dessus tout il vous faut vraiment une scène bien solide et bien ancrée qui laisse suggérer que vous avez du talent qui ne demande qu’à être exploité.
  9. Faites une bande annonce qui tue. Oui, une vraie tuerie. Sans bonne bande annonce, personne ne voudra voir votre film. Le secret d’une bonne b.a. est d’attirer la curiosité… d’ailleurs là dessus, restez connecté, car je vais faire prochainement un article là dessus : « trentes secondes pour un film qui marche, ou comment faire une bonne bande annonce ».

Hadopi : le scandale…

Toute la retranscription du discours est là, cliquez ici.

Je cite :

Mme Sandrine Mazetier. Comme l’a souligné Alain Suguenot, ce texte ne répond en rien aux problèmes auxquels peuvent être confrontés aujourd’hui certains artistes. En effet, ce projet de loi très mal nommé ne prévoit rien en faveur de la création : comme nous l’avons démontré à maintes reprises, pas un euro de plus n’ira aux créateurs, aux auteurs, aux compositeurs, aux cinéastes. Mêmes les producteurs, les seuls à connaître actuellement quelques difficultés, ne toucheront rien de plus.

[coupure du texte]

Ce projet de loi durcit les choses, et M. Lefebvre se trompe quand il affirme suivre l’avis du rapporteur.

M. Christian Paul. Il est parti, M. Lefebvre !

Mme Martine Billard. Comme d’habitude !

Incroyable. Pendant qu’elle explique des choses, le principal concerné s’en va !