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DAS Keyboard Ultimate S : le test

Voici le vrai, l’ultime clavier de geek, celui que tout le monde attend avec impatience : j’ai nommé : le DAS Keyboard Ultimate S (S pour « Silent »).
Attendez, je crois que je ne l’ai pas écrit avec les lettres qui vont avec :

DAS Keyboard Ultimate S

Voici les photos :
DAS Keyboard - vue générale

DAS Keyboard - la touche Linux

Pour résumer, le DAS Keyboard est aux claviers ce que les voitures de collection sont aux voitures : il n’y que les connaisseurs qui pourront apprécier, les autres ne sauront que critiquer de manière négative.
Bien sûr, dans ce cadre, plein de personnes vont penser « un clavier sans rien d’écrit dessus, n’importe quoi ! ».
Ou encore : « mais bon sang qu’est-ce qu’il est bruyant ! ».
Euh oui et non.
D’une part, je dois avouer que le toucher est absolument, comme tout le monde le dit (en Anglais ou en Allemand, mais pas en Français), excellent. C’est comme certaines bonnes choses : ça ne s’explique pas. Il n’y a qu’en pratiquant qu’on peut comprendre.
En fait, si on se renseigne vraiment, on peut comprendre techniquement le pourquoi de cette sensation si agréable. Notamment, concernant le principe des switches « Cherry MX ». Pour la note, j’ai acheté la version « Silent », donc celle qui a les switches « Cherry MX » bruns, et non pas bleus. Ils sont nettement moins bruyants, mais je dois avouer qu’ils sont tout de même bien plus bruyants que la plupart des claviers. Le son n’est pas si désagréable pour moi, disons même… surtout pour moi parce que je suis assez sensible au son. Et quand on développe, tout son qui pollue me gêne.

Clavier Azerty qui n’est pas prévu pour la programmation

Le seul hic ? Le seul gros hic ? Il n’est pas prévu pour la programmation. Avec notre super bonne mentalité et nos super bonnes idées, la plupart des caractères utiles en programmation sont difficilement accessibles. Comparez un clavier « Qwerty » et ses accolades, {} ou encore ses crochets [], c’est très facile à atteindre, alors qu’avec un clavier « Azerty », on ne peut taper que sur la touche AltGR, qui est située à droite. Donc on est obligé d’utiliser la main droite, même dans les cas où on devrait pouvoir se servir des deux mains.

Bon bref, pour l’instant, j’aime beaucoup taper avec, j’ai l’impression de faire nettement moins de fautes, et vraiment je n’ai pas à me plaindre. Par contre, c’est un fait, il n’est pas prévu pour le développement. En effet, sous vim, où on n’a pas le droit à l’erreur quand on tape les ordres, c’est assez frustrant, parce que je fais très souvent des retours en arrière, des « undo ». Disons, peut être qu’avec le temps, si j’arrive à me faire aux touches, je me détacherai définitivement les yeux du clavier, et je reviendrai éditer cet article (sourire).

Attention, par rapport au prix : il faut savoir au moins une chose : ce clavier a la possibilité de faire du « full N key rollover ». Pour simplifier au maximum la chose, disons que si on tape plusieurs touches en même temps, comme c’est le cas pour beaucoup de jeux, le clavier sait toujours parfaitement gérer tout ça et vous n’aurez jamais plus le fameux problème du clavier qui « stoppe » en bipant. C’est ce genre de détails qui font toute la différence entre un clavier à 15 euros et un clavier à 150 euros. Euh… oui oui il vaut bien 150 euros.