Mots-clé : la vie sur le net

John Osher : les startup qui coulent : 17 erreurs classiques

John Osher a développé des centaines de produits consommateurs.

Parmi ceux-ci on y trouve une brosse à dent électrique qui est devenue la plus grosse vente de brosse à dents de toute l’Amérique en quinze mois. Il a aussi crée quelques compagnies qui ont bien réussi, par exemple les jouets Cap. Le total des ventes annuelles s’élevait à 125 millions de dollars par an. C’est à ce moment qu’il a vendu la compagnie à Hasbro Inc. en 1997. Mais sa contribution la plus durable a sûrement été les quelques mots qu’il a jeté sur un bout de papier.

Je voulais faire une compagnie qui ne ferait aucune de ces erreurs

« Après avoir vendu l’entreprise à Hasbro, j’ai décidé de faire une liste de tout ce que j’avais mal fait – et d’autres entrepreneurs étaient eux aussi en train de faire ce genre d’erreurs », explique l’homme de 57 ans. « Je voulais faire une compagnie qui ne ferait aucune de ces erreurs. Je voulais voir si j’arrivais à monter la compagnie parfaite ».

475 millions de dollars

Il en ressortit une liste informelle des 16 erreurs que les Start-Up font, qui a été étendue à 17. Cette liste est actuellement utilisée dans les écoles de commerce de Harvard Business School pour les études de cas, et a été citée dans beaucoup de publications. Elle est devenue une partie de ce qu’explique notre homme lors de ses nombreuses conférences destinées aux nouveaux entrepreneurs. Il a utilisé cette liste lorsqu’il a sorti la brosse à dent électrique en 1999, pour 5 dollars la brosse, qui est rapidement devenue la brosse la plus vendue. En 2001, Procter & Gamble ont racheté sa compagnie pour la modique somme de 475 millions de dollars.

Nous avons fait le business parfait

« Je ne pensais pas que ça allait se passer comme ça », confie Osher. « Cela ne se reproduira certainement jamais. Mais nous avons fait le business parfait, du début jusqu’à la revente à une autre compagnie. ». Depuis, Osher a tout de même crée un autre produit, un nettoyeur électrique de brosse à dent qu’il a aussi revendu à Procter & Gamble. Et aujourd’hui il développe un produit cosmétique dont il parle peu, mais toujours en suivant ces fameuses directives. Voici les 17 erreurs à éviter.

  1. Échouer parce qu’on ne passe pas assez de temps pour voir si l’idée de business qu’on a est vraiment viable. « C’est vraiment l’erreur la plus importante de toutes. Il disent tous que 9 entrepreneurs sur 10 échouent parce qu’ils ont manqué de capitaux ou embauché les mauvaises personnes. Je dirai que 9 personnes sur 10 échouent parce que leur concept d’origine n’est pas bon. Ils veulent tellement faire du business qu’ils ne font jamais le travail qu’il faut pour prendre de l’avance, et tout est voué à l’échec dès le début. Ils ont beau être très talentueux, et faire tout ce qu’il faudrait comme il faut, ils échouent quand même pour la simple raison que les idées qu’ils ont ne sont pas viables ».
  2. Mauvais calcul de la taille du marché visé, du temps nécessaire, de la facilité d’entrée dans ce marché et de son partage potentiel. « Beaucoup d’entrepreneurs sont très excités par leurs idées, et ne cherchent pas la réalité du marché ni combien de clients leurs idées vont générer. Ils intègrent des projections financières dans leur présentation pour convaincre des investisseurs. Ils disent, par exemple, que « la taille du marché est de 50 millions de gens qui pourraient utiliser ce produit, et si ils en vendent seulement 2% à ces gens, ils en vendront un million ». Seulement 2% c’est gigantesque. La plupart des produits se vendent à bien moins que 1%.
  3. Sous estimer les besoins financiers et le timing. « Ils basent leurs besoins financiers en fonction de l’erreur (1), et ils font l’engagement de tant de place pour le bureau, de tant d’ordinateurs ici, d’embaucher un directeur marketing là, un vice président ici, etc. Avant même qu’ils ne le sachent, en étant basé sur des suppositions de ventes mal estimées, ils ont crée des coûts qui vont nécessiter d’atteindre les objectifs même de ces estimations. Au final, ils n’ont plus d’argent. »
  4. Sur-projeter le volume de ventes et le timing. « Au départ ils ont déjà mal calculé la taille du marché. Maintenant ils surdimensionnent la part de marché qu’ils vont occuper. Ils disent souvent, par exemple : « Il y a 200 millions de maisons, et je dois vendre [nombre] x nombre d’entre elles. ». Si vous regardez de plus près et que vous faites une découpe correcte, il y a en réalité un nombre bien moins important de prospects potentiels. Cela rend leur projections de ventes complètement irréalisables. »
  5. Faire des projections de coût trop basses. « Leurs projections des coûts sont toujours trop basses. En partie parce qu’ils supposent qu’ils vont vendre beaucoup plus que ce qu’il arrivera en réalité. Il y a aussi énormément d’impondérables qui surgissent et rendent les coûts plus élevés que ceux prévus. Par là même, chose encore plus ennuyeuse, leur marge s’en retrouvera réduite d’autant. »
  6. Embaucher trop de gens et passer trop de temps dans les bureaux, et trop de laisser-aller. « Maintenant vous vendez moins, ça vous coûte plus cher que prévu, et il y a bien trop de gens qui n’ont plus rien à faire. Ce sont les choses que vous voyez tous les jours dans les compagnies qui coulent. Et elles sont toutes nées de la même façon : l’erreur (1) : ne pas avoir correctement cherché la viabilité et la faisabilité de la chose. »
  7. Ne pas avoir de plan d’urgence si vous n’atteignez pas vos objectifs. « Même si vous ne vous êtes pas trompé dans vos estimations de départ, il y a toujours des choses inattendues qui arrivent lorsque vous commencez un nouveau business. Vos idées de vente ne seront peut-être pas bonnes ; il peut y avoir des grèves soudaines, etc. Ce ne sont pas les résultats d’une mauvaise planification, mais cela arrive. La plupart du temps, les entrepreneurs pensent que parce qu’ils ont vraiment besoin d’une chose, eh bien elle va arriver. Ils n’ont jamais de plan d’urgence au cas où ces choses n’arriveraient pas dans les délais ou les quantités prévus. »
  8. Amener des partenaires inutiles, ou, tout du moins, pas nécessaires. « Vous avez besoin de certains partenaires, c’est évident. Par exemple, vous avez souvent besoin d’argent, vous aurez donc besoin de partenaires financiers. Mais beaucoup trop souvent, le type qui a la bonne idée se ramène avec tous ses amis, et collègues, et essaie d’en faire des partenaires. Ces gens là n’amènent aucun avantage stratégique et ne garantissent pas, de plus, la pleine possession du produit. A l’inverse, ils vont tous coûter 0,25 € par produit à la compagnie. C’est le genre de chose qu’il faut absolument éviter : c’est une erreur. Le titre de partenaire, c’est toujours quelque chose qui se gagne, et qui se prouve. »
  9. Embaucher plus pour le côté pratique que pour les compétences. « Dans mes deux premières tentatives de business, j’ai embauché de la famille proche. C’était facile, mais c’était une erreur. Ne faites pas ça. Dans la plupart des cas vous verrez que ce ne sont pas les personnes réellement adaptées [pour le boulot donné]. Et c’est très difficile de licencier des gens, d’autant plus s’ils vous sont proches. Il ne faut pas hésiter à passer du temps à chercher les personnes qui ont réellement les compétences requises. Vous avez bien plus besoin d’une personne ultra-compétente, qui peut même réussir à porter différentes casquettes dans son travail. Il n’y a rien de plus déplaisant et déprimant que de licencier des personnes qui n’arrivent pas à s’en sortir avec le travail que vous donnez. »
  10. Négliger de gérer la compagnie comme étant un « tout ». « Cela arrive tout le temps. Ils passent la moitié de leur temps sur ce qui représente 5% de leur business. Vous devez avoir une vue globale de l’intégralité de votre compagnie. Mais bien trop souvent, ils perdent cette vue. Ils s’impliquent dans une partie de l’entreprise, et ne gèrent plus cette dernière dans son intégralité. Si je fais ce produit ou si j’en fais un autre, si j’embauche quelqu’un, ou encore autre chose, j’essaie de m’imaginer ce que tout ça va donner sur du court et du long terme dans mon entreprise. Il faut tout le temps essayer d’avoir cette image. »
  11. Accepter l’idée que « ce n’est pas possible » trop facilement, au lieu de chercher une solution. « J’avais un ingénieur qui était très bon, mais pour chaque jouet que nous développions, il aurait dit « :on ne peut pas le faire ainsi ». Il fallait vraiment que je fasse attention à ne pas accepter ce genre de réponse immédiatement. Il fallait que je voie plus loin. Si vous êtes un entrepreneur, vous allez arriver sur un terrain inconnu. Plein de personnes vont vous dire que « ce n’est pas possible ». Vous ne devez pas accepter une telle réponse aussi facilement. Un bon entrepreneur cherchera une solution. »
  12. Se fixer uniquement sur le volume des ventes et la taille de la compagnie au lieu du profit lui-même. « Une part trop grande de votre gestion est basée sur le volume et la taille. Donc plein d’entrepreneurs veulent pouvoir dire « J’ai une compagnie qui a telle taille, avec tant de personnes, avec une superficie de tant et je fais tant de ventes ». C’est toujours plus facile de mettre en valeur à quelle vitesse vous avez grandi, et le reste, plutôt que de mettre en valeur le profit de la compagnie. Les banquiers et le investisseurs n’aiment pas du tout ça. Les entrepreneurs sont tellement dans leurs idées de création et de construction qu’ils oublient d’apprendre à être un bon gestionnaire (businesspeople). »
  13. Rechercher la confirmation de vos actions plutôt que de chercher la vérité. « Cela arrive souvent : vous voulez faire quelque chose, alors vous en parlez aux gens qui travaillent pour vous. A votre famille et à vos amis. En fait vous recherchez uniquement une confirmation ; vous ne cherchez pas la réalité. Vous recherchez quelqu’un qui va vous dire que vous avez raison. Mais la réalité arrive tôt ou tard. Donc on teste nos produits, et on écoute ce que les testeurs ont à dire. Il faut donner plus de valeur à la vérité qu’aux gens qui disent que ce qu’on fait est bien. »
  14. Manque de clarté/simplicité dans la vision. « Plein d’entrepreneurs vont dans beaucoup trop de directions à la fois et finissent par ne jamais rien faire de bien. Plutôt que de se concentrer à faire quelque chose de correct pour vendre un maximum sur la portion de marché qui rapporte le plus, ils divisent l’attention des employés et leur temps en essayant de faire trop de choses à la fois. Leur produit principal s’en retrouve affecté : il n’est plus correctement produit, parce qu’ils ont trop de choses différentes à faire. Ils ont une idée et ils disent qu’ils vont la vendre à Wal-Mart. Puis une autre idée. Qu’ils vont vendre à Home Shopping Network. Etc. etc. »
  15. Manquer de clairvoyance sur les objectifs à long terme et commerciaux. « Vous devriez avoir une idée de ce qu’est votre objectif à long terme. Cela ne signifie pas que cela ne changera pas, mais lorsque vous encochez une flèche, il vous faut avoir une cible précise. Ce principe ressort souvent lorsque les gens demandent : ‘Comment puis-je choisir un produit ?’ La réponse dépend de ce que vous essayez de faire. Si vous essayez de créer une société d’un milliard de dollars avec ce produit, il risque de ne pas avoir la moindre chance. Mais si vous essayez de faire une entreprise à 5 millions, cela peut fonctionner. Ou si vous essayez de créer une société [où] les membres de la famille peuvent être utilisés, cela peut fonctionner. La clarté de votre objectif de business est très important mais ne fait souvent pas vraiment partie du processus de pensée. »
  16. Manque de mise au point et d’identité. « Cela a été écrit du point de vue de la construction de l’entreprise comme étant une entité précieuse. La société elle-même est aussi un produit. Trop d’entreprises essaient d’aller après trop d’objectifs à la fois et se retrouvent avec un pot-pourri plutôt que d’une entité commerciale ciblée, avec une identité. Lorsque vous essayez de faire des affaires, il est très important de maintenir une orientation et une identité. Ne la laissez pas devenir un pot-pourri, ou elle perd son pouvoir.

    Par exemple, vous pourriez penser ‘Nous vendons déjà à Kmart, nous pourrions tout aussi bien faire un jouet parce Kmart achète des jouets.’. Si vous faites cela, vous affaiblissez votre entreprise. Une entreprise a besoin de se concentrer sur ce qu’elle est. Sa puissance est construite à partir de cela. »

  17. Oubli d’une stratégie de sortie. « Ayez un plan de sortie, et créez votre business pour réussir ce plan. Par exemple, je pense que je pourrais développer ma nouvelle entreprise pendant deux ans, puis en sortir. Je pense qu’il y a une opportunité pour faire une énorme somme d’argent sur deux ans, mais je ne suis pas sûr que ce soit suffisamment protégé pour empêcher la compétition de s’installer. Je suis ainsi dans une stratégie de sortie dans les deux ans, puis on tire le rideau. Je ne vais pas signer des baux à long terme, et après la première année, nous allons commencer à regarder de très près le marché et les stocks. En parallèle, je vais garder l’option de revente au cas où je ne peux pas obtenir quelque chose de plus exclusif. Cela signifie que je ne vais pas signer des accords internationaux qui tueraient toute possibilité de le vendre à une multinationale. Je ferai en sorte que le travail de brevet soit fait correctement. Et je vais essayer de faire en sorte que la fabrication soit aux normes de la multinationale à laquelle que je pourrais essayer de revendre.
    Une autre stratégie de sortie est de donner votre compagnie à vos enfants. La chose la plus importante à faire est de construire une compagnie qui a prend de la valeur et génère du profit de manière à avoir toutes les options qui s’offrent à vous : la garder, la vendre, lever des fonds publiques, lever des fonds privés, etc. Un business peut n’être qu’un seul produit. »

Dofus : problème de maintenance abusive

Voilà encore une maintenance de toute une matinée pour rien.
Voilà comment se faire escroquer.
Cliquez ici pour voir les Conditions générales du site.
Voilà ce qui concerne les coupures : « A des fins de maintenance, la Société peut suspendre la distribution de l’un de ses produits ou services. ».

C’est inadmissible.

C’est comme si un vendeur de voiture disait « nous vous vendons une voiture, il va y avoir des pannes mais nous n’y serons jamais pour rien, signez là ».

Voilà la définition d’une clause abusive : « dans les contrats conclus entre professionnels et non-professionnels ou consommateurs, sont abusives les clauses qui ont pour objet ou pour effet de créer, au détriment des non-professionnels ou du consommateur, un déséquilibre significatif entre les droits et obligations des parties au contrats ».
Je remets en gras les termes que je trouve importants : « dans les contrats conclus entre professionnels et non-professionnels ou consommateurs, sont abusives les clauses qui ont pour objet ou pour effet de créer, au détriment des non-professionnels ou du consommateur, un déséquilibre significatif entre les droits et obligations des parties au contrats ».

Nous honorons nous droits : nous payons.

Le service en retour n’est pas du tout honoré comme il se doit.

Tout simplement scandaleux :

Dofus en maintenance

Dofus : les explications des discussions / chat

Dernière maj le 23 septembre 2008.

Voilà un petit recensement de toutes les expressions que vous pourrez trouvez lors des discussions sur Internet. Si vous arrivez sur Internet depuis peu ou si vous voulez faire du « style SMS » alors apprenez ce tableau par coeur ! Si vous trouvez qu’il en manque rajoutez un commentaire en bas je me ferai un plaisir de l’ajouter au tableau !

Les raccourcis SMS
Ce que l’on écrit Ce que c’est en clair Explication détaillée
MDR
XPLDR
PTDR
– Mort de rire
– eXplosé de Rire
– Pété de Rire
C’est ce qu’il faut mettre quand quelque chose fait vraiment beaucoup rire !
rofl
ROFL
Rolling of Laughing C’est une expression Anglaise. Elle signifie « je me roule de rire par terre ». C’est la même chose que XPLDR ou PTDR (voir juste au-dessus)
je fésé un tour pour agro Je faisais un tour pour agro Je faisais un tour pour agresser les ennemis de l’autre côté (s’il est ange c’est pour agresser les démons et vice-versa)
c pg Ce n’est pas grave Ce n’est pas grave, ne t’inquiète pas
chépa Je ne sais pas Même si cela semble pourtant évident, pas mal de personnes ne comprennent pas le « chépa » du chat
jv xp Je vais XP Je vais combattre des monstres pour gagner de l’expérience
tkt T’inquiète T’inquiète pas pour ça.
t’as drop ? Tu as ramassé un item après le combat ? Souvent, après des combats, on récupère des objets du monstre qu’on a tué. Des fois ces objets valent cher, on dit qu’on a bien « droppé » des « items ». C’est de l’Anglais-Français, ça fait mal aux yeux mais c’est comme ça que tout le monde parle au XXème siècle…
IRL In Real Life Dans la vraie vie (par opposition à IG = In Game = dans le jeu)
IG In Game Dans le jeu (par opposition à IRL = In Real Life = dans la vraie vie)
BL – ML – HL Bas Level – Moyen Level – Haut Level BL = débutant, ML = quelqu’un qui commence à jouer pas mal,, HL = quelqu’un qui a beaucoup d’expérience et aux côté duquel il vaut mieux être dans un combat !
vtf Vas te faire S’il te plaît, voudrais tu aller voir ailleurs si j’y suis ?
ça roxxe Ca rock C’est génial, c’est super, c’est trop bon !
kktd Kiki tout dur On est super excité par ce qui est en train de nous arriver. Très souvent ça n’a aucune connotation sexuelle, bien au contraire ! Imaginez le mélange : on est des roxxors kktd !
afk bio Away From Keyboard pour besoins Biologiques Je vais faire caca, continuez sans moi ! Souvent les demoiselles polies n’écrivent que « afk ». A moins qu’elle ne soient pas forcément polies mais très pressées ?
Les smileys
Ce que l’on écrit Ce que c’est en clair Explication détaillée
^^ Rire Je me marre parce que j’ai fait une bonne blague (ou le contexte du jeu est marrant)
xD Gros rire Ce qui s’est passé est super drôle je me marre !
:'( Pas drôle Pas super ce truc !
;^) Clin d’oeil Un clin d’oeil c’est à apprécier selon la discussion !

Lorsqu'échouer devient une chose positive

Article trouvé ici :

Attention, le moment QUIZZ : « quel pourcentage de start-ups dotcom (= orientées Internet) ont échoué ?”. Un article trouvé dans Strategy + Business y répond.
La réponse, venue de trois auteurs académiques, est beaucoup plus courte que vous le pensez.
Malgré le fait que tout le monde pense typiquement que 90 pourcent des compagnies dotcom n’ont pas réussi, la réalité est plutôt celle ci : sur un échantillon de toutes les dotcom qui ont reçu des fonds d’investissement en 1999, il y en a presque la moitié (48 pourcent) qui n’a pas coulé cinq ans plus tard, selon Tim Laseter (Université de Virginia’s business school), David Kirsch et Brent Goldfarb (Université de Maryland).
“Après réflexion », continuent-ils, « le fait qu’autant de compagnies aient survécu nous suggère que, dans le domaine de de « la révolution des startup dotcom », la toute première vague a souffert non pas de trop de startups mais pas assez”.
“Pour être clairs, ce n’est pas que nous voudrions que plus de start-ups aient échoué. C’est plutôt qu’un taux faible de manqués indique que trop peu d’entrepreneurs ont eu d’investissements et trop peu d’autres ont investi. S’il y avait eu le double d’investissements et de start-up, il n’y aurait pas eu deux fois plus d’entreprises qui auraient échoué, même si le taux d’échec aurait augmenté, mais à l’inverse, il y aurait eu beaucoup plus d’entreprises avec des modèles de business qui fonctionnent qui auraient réussi et cela aurait été profitable pour tout le monde à moyen et long terme.”
Leur message subliminal : des plus petits paris sur plus d’entreprises pourraient faire naître le prochain boom technologique — qui, au vu du nombre impressionnant de compagnies qui attendent de pouvoir démarrer, est proche de commencer — pourraient s’avérer plus efficaces et plus lucratifs aussi bien à moyen qu’à long terme.

Tout est vieux

Alors que les gens qui achètent des véhicules hybrides et autres pensent qu’ils sont un morceau de ce qui est tout nouveau, une partie de l’avenir, quelqu’un y a plus réfléchi : “The Tonight Show”.
“J’ai possédé trois véhicules à propulsion différentes”, écrit Jay Leno, qui a eu sa colonne de journaliste dans « Popular Mechanics » sur les huit dernières années. “Ma toute dernière a été pensée et conçue en 1925; la plus vieille en 1909. Chacune est la concrétisation d’une idée brillante. Malheureusement les idées avaient été à l’époque beaucoup trop en avance sur leur temps et elle ont toutes les trois échoué.”
Mr. Leno continue à décrire ses trois voitures, et le moment le plus intéressant concerne la plus vieille : une « Baker Electric ».
“Au contraire des autres, la Baker Electric n’avait pas besoin de démarrer, pas d’essence, ne sentait pas le gasoil, et n’avait aucun coût de maintenance.”. Bien évidemment, c’était un marché principalement destiné aux femmes.

Mr. Leno décrit l’intérieur de sa voiture comme “plutôt froufrou, avec le kit de maquillage intégré.”

Superman est en vie

Un étudiant diplômé du MIT (Massachusetts Institute of Technology) a inventé un engin qui permet aux gens — pompiers y compris — de grimper des buildings entiers en un seul bond.
Inventor’s Digest explique que l’instrument, crée par Nathan Ball, 23 ans, donne la possibilité aux pompiers complètement équipés avec lances etc., d’atteindre le haut d’un gratte-ciel de 30 étages en moins de 30 secondes, ce qui est tout bonnement hallucinant quand on sait qu’il faut au jour d’aujourd’hui au moins six minutes pour arriver en haut du même building avec 20 à 40 kilos d’équipement sur le dos.
Mr. Ball prévoit que son « Atlas Powered Rope Ascender », qui est de la taille d’un gros outil électrique manuel, sera utilisé aussi bien pour sauver des gens que pour grimper en s’amusant.
“Il est possible de faire plein de tâches plus efficacement et consommant moins d’énergie”, affirme-t-il.

La bêtise brevetée

Toutes les idées ne sont pas forcément bonnes à prendre. Eric Steuer le prouve dans Wired.
S’appuyant sur les travaux de Scott Seegert, qui a écrit un livre entier sur le sujet, Mr. Steuer nous a concocté un petit article résumé sur les idées vraiment stupides qui ont été brevetées.
Par exemple, le Pogo-copter : un autocollant classique avec une petite hélice dessus qui ferait penser à un hélicoptère.
“Lorsque vous sautez en l’air, les pales de l’hélicoptère vous envoient plus haut dans les airs. C’est comme de flotter sur un nuage — pendant à peu près une seconde. Et puis on s’écrase.”

Il y a aussi “airbag-sous le manteau”, qui envoient de l’air comprimé “dans des ballons situés dans vos chaussures”, quand ils détectent que vous êtes sur le point de tomber.

Et pour le plaisir, quelque chose qui pourrait fonctionner : Robert Bohannon (de Durham, N.C.), un biologiste moléculaire, a crée le donut cafféiné. Le magazine The American a écrit que « Mr. Bohannon a réussi à mettre en place un processus qui élimine le goût amer du café mais laisse tout le truc qui booste provenant de ce dernier intact, et qu’il négocie actuellement son invention avec les grandes chaines de production alimentaire.”

PAUL B. BROWN