Linux : comment monter un disque réseau automatiquement

Sous Mint, Lorsque mon PC démarre, je veux qu’il « monte » automatiquement mes disques et qu’il fasse quelques vérifications au passage (dossier existant etc).
Problème : il arrive parfois la même chose que sous Windows, à savoir que si le mount ne fonctionne pas, il faut le faire à la main.
J’ai donc essayé de suivre plusieurs tutoriels et la plupart disaient d’ajouter dans les tâches planifiées (« cronjob« ) une ligne qui commençait par @reboot.

Je ne sais pas pourquoi, mais sur ma version de Mint, il ne connaissait pas @reboot.

Après pas mal de recherches, voici ce que j’ai trouvé, et qui fonctionne parfaitement :

  • Éditer /etc/rc.local
  • Lui ajouter la ligne de commande que l’on veut faire

Donc mon fichier /etc/rc.local j’ai donc deux lignes de code :
/home/olivier/apply.config.perso.sh -f /home/olivier/boot.log
exit 0

(J’ai enlevé les commentaires très importants qu’il y a dans le fichier, à vous de les lire !)
Le code précédent signifie « lance le script /home/olivier/apply.config.perso.sh« .

Et je me suis fait mon script, soit /home/olivier/apply.config.perso.sh :

(Il prend en compte le paramètre « -f » pour préciser le fichier de sortie, comme cela je logue tout, on n’est jamais assez prudent).
# ----------------------------------------------
# command line options
# first save args to pass them later on to other scripts:
args=("$@")
while [ "$1" != "" ]; do
    case $1 in
        -f | --file ) shift
                                # test if output_filename starts with "-":
                                if [[ "$1" =~ ^-.* ]]; then
                                    usage
                                    exit
                                fi
                                # from that point on:
                                # direct all stdout and stderr to $1:
                                exec &>>$1
                                ;;
        -u ) # ignored here, for mount script (later in there)
                                ;;
        -h | --help ) usage
                                exit
                                ;;
        * ) usage
                                exit 1
    esac
    shift
done
echo "`(date '+%Y.%m.%d-%Hh%Mm%Ss')` $filename > Applying my own configuration..."
sudo -Hu olivier gsettings set org.cinnamon.settings-daemon.peripherals.keyboard delay 120
sudo -Hu olivier gsettings set org.cinnamon.settings-daemon.peripherals.keyboard repeat-interval 18
if mountpoint -q "/mnt/Olivier"; then
    echo "`(date '+%Y.%m.%d-%Hh%Mm%Ss')` $filename > Already mounted, nothing to do."
else
    delay=1
    while ! mountpoint -q "/mnt/Olivier"; do
        echo "`(date '+%Y.%m.%d-%Hh%Mm%Ss')` $filename > Trying to mount..."
        # re-pass the same arguments via "${args[@]}"
        /home/olivier/mount.diskstation.sh "${args[@]}"
        sleep $delay
        if [ "$delay" -gt 60 ]; then
            echo "`(date '+%Y.%m.%d-%Hh%Mm%Ss')` $filename > Couldn't mount! Too long! Exiting."
            exit 1
        fi
        delay=$((delay+5))
    done
    echo "`(date '+%Y.%m.%d-%Hh%Mm%Ss')` $filename > Successful mount."
fi
echo "`(date '+%Y.%m.%d-%Hh%Mm%Ss')` $filename > Done."

Explications :

Les deux ordres gsettings set org.cinnamon.settings-daemon.peripherals.keyboard modifient la vitesse de mon clavier (qui n’est, de base, pas assez rapide pour moi).

L’ordre /home/olivier/mount.diskstation.sh monte mon disque.

Ensuite je fais une boucle qui vérifie si mon « mount » est réussi ou pas : tant que ce n’est pas le cas, il attend un « compteur » qu’il augmente de 5s à chaque boucle, et tout ça au maximum 60 fois. Si vraiment il n’y arrive pas, il logue le problème et quitte.

Tout fonctionne parfaitement depuis maintenant 2 ans !

Django : faire des pages d’erreur sur mesure (404, 500, etc.)

Lorsque vous voulez faire des pages d’erreur sur mesure, c’est très simple… une fois que vous savez !
En effet, la documentation n’est pas très claire…

Voici un résumé de mon expérience, pour faire des pages d’erreur sur mesure (404, 500, etc.).
Il faut d’abord savoir que les erreurs sont des fonctions appelées (= vous ne pouvez pas le faire via les vues génériques).
Ensuite, la documentation donne un exemple, mais ce n’est pas assez.
Grâce aux raccourcis de Django, vous avez la fonction render() à laquelle vous pouvez passer un template et un contexte (= donc des variables).
Je me suis servi de cela pour créer un dictionnaire qui contient les erreurs, et les passer dans dans le contexte avec la clé title et content.


Voici le code des vues qui affiche une erreur « proprement » :

from django.shortcuts import render
from django.utils.translation import gettext_lazy as _
VIEW_ERRORS = {
    404: {'title': _("404 - Page not found"),
          'content': _("A 404 Not found error indicates..."), },
    500: {'title': _("Internal error"),
          'content': _("A 500 Internal error means..."), },
    403: {'title': _("Permission denied"),
          'content': _("A 403 Forbidden error means ..."), },
    400: {'title': _("Bad request"),
          'content': _("A 400 Bad request error means ..."), }, }
def error_view_handler(request, exception, status):
    return render(request, template_name='errors.html', status=status,
                  context={'error': exception, 'status': status,
                           'title': VIEW_ERRORS[status]['title'],
                           'content': VIEW_ERRORS[status]['content']})
def error_404_view_handler(request, exception=None):
    return error_view_handler(request, exception, 404)
def error_500_view_handler(request, exception=None):
    return error_view_handler(request, exception, 500)
def error_403_view_handler(request, exception=None):
    return error_view_handler(request, exception, 403)
def error_400_view_handler(request, exception=None):
    return error_view_handler(request, exception, 400)


Une fois les vues faites, il faut aller dans la déclaration principale de vos vues. Donc le fichier urls.py qui est la racine de votre projet. Si vous mettez le code ailleurs, il sera ignoré.

Dedans, déclarez vos fonctions qui gèrent les erreurs :

handler404 = 'app.views.errors.error_404_view_handler'
handler500 = 'app.views.errors.error_500_view_handler'
handler403 = 'app.views.errors.error_403_view_handler'
handler400 = 'app.views.errors.error_400_view_handler'

Et enfin, dans vos templates, créez un fichier errors.html dans lequel vous pouvez construire votre page HTML qui gère l’erreur « proprement », avec, en plus dans le contexte, les variables {{ title }} et {{ content }} qui affichent respectivement le titre et le détail de l’erreur.

Maintenant, comment, en mode « développement », tester ces pages ? Dans la pratique vous ne pouvez pas, car en mode développement, une erreur affiche les informations de déboguage, et pas vos pages !
La solution : faire une URL qui « simule » l’erreur. Exemple avec 404 : vous ajouter dans vos urls : path('404/', error_404_view_handler), et puis d’afficher votre URL adéquate, soit http://localhost:8000/404/ et vous verrez l’erreur !

Django >= 2.1 : comment faire une administration « sur mesure » et « proprement »

Comment faire simplement une interface d’administration pour le projet entier

Sur les versions de Django < 2.1, il était impossible de surcharger « correctement » l’administration.

  • Créez un fichier admin.py à la racine de votre projet (« à la racine », parce qu’il est « global » à tout le projet)
  • Mettez-y ce code:
    from django.contrib import admin
    class MyProjectAdminSite(admin.AdminSite):
        title_header = 'My project Admin'
        site_header = 'My project administration'

    Bien sûr, changez « MyProject » par le nom de votre projet…
  • Dans settings.py, remplacez 'django.contrib.admin' par 'my_app.apps.MyAppAdminConfig',
  • Dans le fichier apps.py de votre projet, soit my_project/my_app/apps.py, déclarez l’administration comme suit :

    from django.apps import AppConfig
    from django.contrib.admin.apps import AdminConfig
    class MyAppConfig(AppConfig):
        name = 'my_app'
    class MyAppAdminConfig(AdminConfig):
        default_site = 'admin.MyProjectAdminSite'

Quand utiliser __repr__ ou __str__ ?

Cette astuce vient de Dan Bader. Du code, rapidement :

# Émuler ce que fait la std lib :
>>> import datetime
>>> aujourdhui = datetime.date.today()
# Le résultat de __str__ doit être lisible = comme une chaîne :
>>> str(today)
'2017-02-02'
# Le résultat de __repr__ doit lever les ambiguïtés possibles :
>>> repr(today)
'datetime.date(2017, 2, 2)'
# L'interpréteur Python en ligne de commande
# utilise __repr__ pour inspecter les objets :
>>> today
datetime.date(2017, 2, 2)

Django : le polymorphisme : astuces

Un excellent article écrit par Dan Bader (j’ai pas mal discuté avec lui et j’ai son livre, il est vraiment aussi bon que modeste, je vous recommande vivement tous ses articles – et n’hésitez pas à lui parler en Anglais (tant qu’il n’est pas encore trop connu !), il vous répondra sûrement).

Il manque juste ces « petits » détails techniques lorsqu’on se base sur les modèles abstraits et l’héritage au sens « modèle » de Django (Abstract Base Model).

Prenons un exemple simple : vous créez un modèle « simple » Media(models.Model) dont vous allez hériter sur deux modèles : Book(Media) et Dvd(Media).

Ce qui va vous prendre beaucoup de temps (et qui n’est expliqué nulle part de manière claire et directe), c’est que Django, de manière cachée, va créer des propriétés qui vont dans les deux sens entre le modèle parent et le modèle enfant.

Pour reprendre notre exemple, avec les trois modèles : Media = parent, et les deux enfants Book et Dvd.
Imaginez que pour chaque enfant, vous créiez une méthode spécifique, par exemple Book.nb_pages() et Dvd.is_blue_ray()
De manière cachée, vous pourrez à partir du parent, accéder à l’enfant et ses propriété via son nom comme ceci :
my_media = Media.object.get(pk=1)
if hasattr(self, 'book'):  # this Media is a Book:
    my_media.book.nb_pages()
elif hasattr(self, 'dvd'):  # this media is a Dvd:
    my_media.dvd.is_blue_ray()
else:  # direct Media model access:
    pass

A l’inverse, à partir des modèles enfants, pour accéder au parent c’est le nom du modèle parent avec _ptr :
my_book = Book.object.get(pk=21)
my_dvd = Dvd.object.get(pk=75)
# imaginons que "price" est une propriété de Media property. On peut écrire :
print(my_book.media_ptr.price)
print(my_dvd.media_ptr.price)

Django : favicon.ico : comment le gérer facilement

En mode débug, un serveur Django renvoie tous les fichiers, y compris les fichiers statique. Seul problème : tous les fichiers statique on leur URL qui commence par /static/.

Mais on rencontre un problème : le favicon.ico n’est pas un fichier statique « normal » = qui commence par /static/. C’est un nom « en dur », qui ressemble à http://monsite/favicon.ico.

Il vous faut donc la coder en dur dans les URLs : ainsi : url(r'^favicon.ico/$',...)
Et pour renvoyer directement le contenu, il suffit de faire une fonction immédiate (= lambda) qui renvoie directement le contenu :
urlpatterns = [
    # ...blabla... all path and now:
    url(r'^public/(?P.*)$', static.serve, {
        'document_root': settings.MEDIA_ROOT
    }, name='url_public'),
    url(r'^favicon.ico/$', # google chrome favicon fix :
        lambda x: HttpResponseRedirect(settings.STATIC_URL+'favicon.ico')),

]