Django >= 1.11 : faire des widgets de formulaires sur mesure

Les « widgets » sont les composants affichés dans les formulaires qui permettent la saisie des informations (combo, checkboxes, etc.).
A partir de la version 1.11, les widgets ne sont plus du tout construits comme sur les versions précédentes.
Ce qu’il faut retenir : avant, c’était le développeur qui pouvait surcharger les widgets, j’ai fait un petit article ici.
Ce qu’il faut retenir sur la nouvelle gestion des widgets : le graphiste peut avoir accès à l’habillage, et configurer sur mesure l’affichage des widgets. C’est un changement très important du point de vue de travail en équipe, surtout si vous avez un graphiste / front end dans votre équipe.
La documentation est très fournie, jetez un coup d’oeil par là.
Mais son inconvénient, c’est qu’elle est, justement, très fournie… voici donc un résumé.

« surcharger » les widgets

  • Dans settings.py, rajouter dans les applications installées (INSTALLED_APPS) l’application 'django.forms'
  • Toujours dans settings.py, dans la directive TEMPLATES, ajoutez la directive 'DIRS' s’il elle n’y est pas déjà, et précisez dans un tableau les répertoires supplémentaires, par exemple pour moi j’ai :
    'DIRS': [os.path.join(BASE_DIR, 'templates')],
  • Surchargez le composant qui vous intéresse en déclarant le template, exemple :
    class MonCheckboxSelectMultiple(CheckboxSelectMultiple):
        template_name = 'include/widget/checkbox_select.html'
  • Organisez vous dans votre dossier templates à l’identique de la déclaration. Pour remprendre mon exemple j’ai un fichier templates/include/widget/checkbox_select.html dans lequel j’ai copié collé le code source du template Django, puis je l’ai modifié pour qu’il convienne à mes besoins.

Allez chercher les templates, et profitez-en pour lire le code source des formulaires, vous verrez il est simple, et vous verrez comment les templates sont déclarés : Python36/Lib/site-packages/django/forms.

Django : mémo des formulaires « sur mesure »

Voici un mémo des « étapes » à remplir dans l’ordre pour faire un formulaire sur mesure en Django « dans l’ordre »:

  • Créer un formulaire. Classique. Faire un ModelForm et utiliser la classe Meta pour déclarer le modèle via model, et déclarer les champs via fields.
  • Construire ces champs du modèle dans le formulaire. Attention, ne pas confondre le types du champ (qui est en base = le champ du modèle), c’est ce que vous créez, et le widget dans lequel ce champ sera rendu (cf mon exemple dans l’article précédent).
  • Construire la vue, dans le cas update du principe CRUD, j’hérite de generic.UpdateView
  • Dans le formulaire d’origine, créer la fonction dit si le formulaire est valide ou pas : def is_valid(self)
  • Dans la vue, après que le formulaire ait été validé, écrire la fonction def form_valid(self, form) qui est appelée lorsque le formulaire est valide, et utiliser les données nettoyées du formulaire form.cleaned_data pour enregistrer ce que l’on veut
  • Pré-remplir les champs du formulaire, y compris les champs « sur mesure » : c’est dans la vue, via def get_initial(self)

Ouf ! Une fois que tout ça est implémenté, Django construit la vue en lecture (GET) selon un chemin qui ressemble en gros à ça :

  • vue -> form_class
  • forme -> class Meta -> model + fields
  • forme -> constructeur __init__ (ajout champs sur mesure)
  • vue -> get_initial (remplir les valeurs de tous les champs du formulaire)

Django construit la vue en écriture (POST) selon un chemin qui ressemble en gros à ça :

  • vue -> form_class
  • forme -> class Meta -> model + fields
  • forme -> constructeur __init__ (ajout champs sur mesure)
  • forme -> def is_valid(self)
  • forme -> def clean_xx(self) (code qui valide/ou pas le champ xx)
  • forme -> def clean(self) (code qui valide/ou pas tous les champs)
  • vue -> def form_valid(self, form) (sauver ici avec form.cleaned_data)

Alors oui je sais c’est compliqué. Mais quand on y réfléchit bien, sur le modèle MVC, on ne peut pas faire autrement, et c’est le mieux possible. Et encore je n’ai pas parlé de la routine « save() » qui est dans le formulaire : elle est automatiquement appelée lors is_valid() renvoie true, et dans le cas d’un ModelForm elle sauvegarde le formulaire.

Django : les formulaires « sur mesure »

Voici les étapes lorsqu’on sort des sentiers battus et qu’on veut créer un formulaire sur mesure, ainsi qu’une vue sur mesure.

J’ai toujours eu besoin d’un ModelForm : je garde les champs que je veux, voici un code basique qui crée le champ label, avec toutes les traductions nécessaires :

class QuestionForm(forms.ModelForm):
    class Meta:
        model = Question
        fields = ('label', )
    e = {'required': _(u'This field is required'),
        'invalid': _(u'This field contains invalid data')}

    a = u'{}<span class="important-field">*</span>'.format(_(u'Question:'))
    label = forms.CharField(
        label=a, localize=True, required=True,
        widget=widgets.TextInput(attrs={
            'title': a,
            'class': 'form-control form-control'}),
        error_messages=e)

Ensuite pour cette classe, je crée un champ dynamiquement via le constructeur :

    def __init__(self, *args, **kwargs):
        super(QuestionForm, self).__init__(*args, **kwargs)
        # -----------------------------------------------------
        # Création dynamique de champs custom
        # self.fields est de type OrderedDict(), qui se base
        # sur l'ordre d'ajout des éléments. Alors si on veut
        # un autre ordre, pas d'autre choix que de reconstruire
        # le dictionnaire en y appliquant l'ordre qu'on veut :
        #
        # création dynamique de l'image :
        a = _(u'Picture')
        photo = ImageField(
            label=a, allow_empty_file=True, required=False,
            widget=forms.FileInput(attrs={
                'title': a,
                'placeholder': _(u'picture'),
                'class': 'form-control',
                'accept': "image/*", }),
            error_messages=e)
        new_fields = OrderedDict([
            ('label', self.fields['label']),
            ('photo', photo),
        ])
        self.fields = new_fields

Linux : ajouter un client sftp et le chrooter

UPDATE : voici le lien (merci Hervé !) que j’aurais dû lire avant de faire tout cela…
A vous de lire mon blog + celui qui suit et de prendre le meilleur de chacun pour aller au plus vite !

Restrict SSH User Access to Certain Directory Using Chrooted Jail


Voici ce qu’il faut savoir (et qui m’a pris le plus de temps) : pour chrooter vraiment un utilisateur, il faut lui mettre les ordres de commande minimales requises dans un dossier bin et l’autre dossier qui gère les entrées-sorties dev. Et puis ajouter configurer le serveur ssh pour préciser « que du sftp, pas de ssh ». Ce n’est presque jamais documenté dans les sites d’exemples que vous trouverez sur le Web, merci unix.stackexchange !

Dans mon cas, voici tous les ordres que j’ai faits, et qui font qu’au final tout a fonctionné. Si ça se trouve il y en a un ou deux qui sont inutiles… mais je n’ai pas le temps de tout parfaitement nettoyer, je vous dis ce que j’ai compris des ordres, à ma manière :

  • Installer une ligne de commande shell qui peut fonctionner sans aucune dépendance :
    apt-get install bash-static
  • Ajouter l’utilisateur thomas en précisant le nom du shell à lancer :
    useradd -m -c /home/thomas -s /home/thomas/bin/sh thomas
  • Changer son mot de passe :
    passwd thomas
  • S’assurer que le home de Thomas appartient bien à root et est en 755 (sinon ssh refuse la connexion) :
    chmod 755 /home/thomas ; chown root: /home/thomas
  • Créer les dossiers bin et dev :
    mkdir /home/thomas/bin
    mkdir /home/thomas/dev
    cp /bin/bash-static /home/thomas/bin/sh
  • Ensuite il faut copier puis exécuter ce code, mais je ne sais pas trop à quoi ça sert :
    cp /dev/MAKEDEV /home/thomas/dev/
    cd /home/thomas/dev/ && ./MAKEDEV
  • Enfin le plus important : configurer le serveur sshd
    vim /etc/ssh/sshd_config

    Et y ajouter ces lignes, qui précisent où chrooter et (surtout) qu’on n’autorise que le sftp :

    Match user thomas
        ChrootDirectory /home/%u
        AllowTCPForwarding no
        X11Forwarding no
        ForceCommand internal-sftp

C’est le tout dernier ordre, toute dernière ligne qui m’a fait perdre énormément de temps !

Linux : compilation de Python en local

A l’IUT d’Aix en Provence, tous les ordinateurs sont gérés à distance, et sous Linux, aucune possibilité d’installer un logiciel.
Par contre, il est possible de compiler en local !

Compilation Python

Récupérez les dernières sources sur le site officiel.
Puis allez dans le dossier source et tapez :

./configure --prefix=$HOME/python

Puis, si tout s’est bien passé = pas de message d’erreur :

make && make install

A partir de là, sous PyCharm, précisez le chemin Python qui correspondra à votre $HOME/python et précisez que vous voulez installer les packages dans le répertoire de l’utilisateur courant (une case à cocher).

Et voilà : vous aurez un serveur Web Python et pourrez développer et installer tous les packages et librairies que vous voulez !

LibreOffice Impress : comment faire une macro

Comme ils l’expliquent officiellement ici, tout est en constante évolution, la documentation est pas forcément à jour etc, donc il vaut mieux aller jeter un coup d’oeil directement dans les rouages pour être sûr du fonctionnement de certains objets de LibreOffice. Ajoutez tout d’abord l’inspecteur d’objet. Il faut aller dans les Macros » Gestion des extensions, et ajouter en une extention en copiant/collant l’URL ici.

Tout d’abord le lieu de référence, celui que tout développeur cherche toujours : celui qui affiche tous les élements accessibles et ce qu’on peut faire avec : les namespaces !

List of all namespaces with brief descriptions

Je vous résume mon problème : la nouvelle mise à jour de LibreOffice change le comportement des animations et il n’est plus possible d’appliquer la même animation à un groupe. Il faut applique l’animation à la main, élément par élément ! Sur un slide de 40 pages j’ai déjà 40 fois à appliquer la même animation (ouverture en fondu), mais si je dois le faire pour 40 x 10 animations = 400 fois c’est du n’importe quoi.

Vous avez tout d’abord une liste d’exemples très intéressants ici. Mais le seul problème c’est qu’il y a très peu de choses concernant Impress. Il y a une super documentation ici, mais c’est sur des macros Python, et Python en macros, n’est utilisable que sur Write, pas sur Impress…

Voici un exemple très poussé et dont plein de choses fonctionnent à merveilles, mais certains appels ne fonctionnent pas.

C’est à partir de là que je me suis débrouillé pour écrire ma macro qui sélectionne toutes les animations du slide en cours, et les change au format « Ouverture en fondu -> Durée : 1.0s ».

Windows : astuce pour gagner du temps

  1. Placez un raccourci sont placés dans le répertoire C:\WINDOWS\system32\lnk.
  2. Ajoutez ce répertoire au PATH de Windows donc tous les raccourcis et autres programmes placés dans ce répertoire pourront être exécutés via DOS ou la commande Exécuter de Windows [WIN+R].
  3. Créez un fichier bat très court, moi j’ai, par exemple « h.bat »
  4. Dans ce fichier, si vous voulez ouvrir l’explorateur à un endroit spécifique, tapez « %SystemRoot%\explorer.exe "C:\BLABLA" » avec BLABLA étant le nom du dossier que vous voulez ouvrir

Note : si vous voulez que vos fenêtres s’ouvrent en mode « maximisé » (qui est différent de plein écran), ajoutez au début start /MAX. Exemple :
start /MAX %SystemRoot%\explorer.exe "C:\BLABLA"

Raccourci de liens

Depuis plus de 15 ans j’utilise cette astuce que peu de gens connaissent : cherchez à gagner du temps, vous verrez cela vous servira tôt ou tard !

Php Json Header

Entêtes

Toujours mettre ces en-têtes pour renvoyer du Php au format JSON + s’assurer qu’il n’y aura pas de problème de cache

header('Cache-Control: no-cache, must-revalidate');
header('Expires: Mon, 26 Jul 1997 05:00:00 GMT');
header('Content-type: application/json');

Exemple complet fonctionnel

<?php
$phrase1=new stdClass();
$phrase1->composition=array('Nom commun', 'Aux + Verbe 3èmePS', 'CC Lieu');
$phrase1->id=12;
$phrase2=new stdClass();
$phrase2->composition=array('Nom commun', 'CC Temps', 'CC Lieu', 'Aux + Verbe 3èmePS');
$phrase2->id=18;
$retour=new stdClass();
$retour->phrases=array($phrase1, $phrase2);
header('Cache-Control: no-cache, must-revalidate');
header('Expires: Mon, 26 Jul 1997 05:00:00 GMT');
header('Content-type: application/json');
echo json_encode($retour);

Steam : comment créer un serveur de cache local

Toute l’explication est ici, simple et claire, en anglais.

Mais je vais résumer l’idée au cas où vous ne seriez pas forcément tenté de tout lire : lorsque vous installez un jeu, le programme Steam (que j’appellerai dorénavant simplement « Steam » parce que je suis fainéant) va demander au serveur Steam de distribution de contenu le plus proche. Et ça n’est pas forcément toujours le plus proche, ce qui fait que cela risque d’être long, mais surtout, vous serez toujours limité à la vitesse de votre connexion Internet. Ici, l’article explique comment faire la demande de votre Steam en priorité à un serveur Nginx local qui servira de cache : si ce dernier n’a pas le jeu en cache, il va aller faire suivre la demande de manière classique. Bien évidemment, si vous êtes comme moi et que vous possédez plus de 500 jeux sur Steam – oui, 500, certaines personnes croient que je mens… – il vous faudra un disque de plus de un terra pour qu’il garde la plupart des jeux en cache (oui oui, vous voulez quelques exemples de jeux lourds ? Je vous en donne après), mais cela dit à chaque fois que vous voudrez réinstaller un jeu, ou si vous achetez un nouvel ordinateur portable, ou vos amis arrivent avec leur portable chez vous et vous voulez leur faire installer, tester ou éventuellement acheter un jeu sur steam dans tous les cas c’est génial. Lisez l’article ici :

how-to-build-a-local-steam-cache-server

Quelques jeux qu’il est très bon d’avoir en cache :

  1. Viking: battle for Asgard: 5Go
  2. Ys VI: The Ark of Napishtim: 3Go
  3. Styx: Master of Shadows: 7Go
  4. Stronghold Crusader 2: 3Go
  5. Risen 2 – Dark Waters: 8Go
  6. Resident Evil 4 / Biohazard 4: 12Go
  7. Rayman Origins: 2Go
  8. Project Cars: 22Go
  9. Pap & Yo: 2Go
  10. Outlast: 4Go
  11. Ori and the Blind Forest: Definitive Edition: 11Go
  12. Operation Flashpoint: Dragon Rising: 5Go
  13. Operation Flashpoint: Red River: 5Go
  14. Oddworld: new ‘n’ tasty: 8Go

J’arrête là, on en est déjà à plus de 100Go pour 13 jeux, imaginez pour plus de 500 jeux… ils ne font pas tous plus de 2Go, heureusement !